Mon premier test PCR

En 11 mois, je n'avais pas eu besoin de pratiquer un prélèvement nasal pour effectuer un test PCR. 
Mais en ce début d'année et se doutant que son personnel a rencontré plus de monde qu'à l'habitude, mon employeur a organisé une grande campagne de tests même si nous n'allons en présentiel qu'une fois par semaine et que l'on respecte les gestes barrières.

Tout a débuté par une file d'attente sur le trottoir, en conservant nos distances de sécurité. 

Puis nous étions invités par groupe de deux à entrer, avec un lavage de mains suivi d'un entretien administratif qui se conclu par l'obtention d'un sac en plastique qui comporte une fiche de renseignements et un écouvillon.

Nous partons ensuite en suivant un accompagnateur vers différentes pièces où ont été installés de petits cabinets. Un professionnel de santé m'attend, me demande de m'asseoir, de me moucher, de me laver les mains et m'explique ce qu'il va faire.

De la grosseur d'une spaghetti, l'écouvillon surprend plus par sa longueur que par son diamètre. 

Au départ, cela chatouille le nez, puis on a la sensation de vouloir éternuer et enfin le professionnel tourne pendant dix courtes secondes l'écouvillon enfoncé tout au fond de la paroi nasal.

Quand l'écouvillon ressort on se mouche à nouveau, on se lave les mains, et on pleure car la tige a du toucher des zones qui déclenchent les larmes.

Et c'est fini !

Je n'ai sincèrement ressenti aucune douleur mais plutôt une gêne temporaire.

Il ne reste plus qu'à patienter 24 ou 48 heures pour avoir un résultat.