vendredi 29 novembre 2019

Penang vue de haut

Il y a un marathon à George Town aujourd'hui et il semble être terminé puisque les coureurs affluent pour venir se restaurer là où nous prenons notre petit déjeuner.
Il y également une sorte de foire des associations en ce début de matinée où l'on retrouve des chiots en vente,
de jolies glaces qu'on aimerait mieux regarder que manger,
et des jeux dont un que je connais bien puisque nous avons le même chez mes parents mais en version jeu de société et non pas jeu de rue !
Un "grab" nous dépose au pied du temple Kek Lok Si construit entre 1890 et 1930 et qui est encore en travaux actuellement. C'est le plus grand temple bouddhiste de Malaisie et un lieu de pèlerinage pour les bouddhistes de Honh-Kong, des Philippines, de Singapour et d'autres pays d'Asie du Sud-Est.
Une ruelle couverte nous permet de monter au temple, ruelle bordée de boutiques de souvenirs.
Kek Lok Si est gigantesque en effet.
Des moines occupent encore les lieux et vendent également des souvenirs qu'ils confectionnent. L'argent récolté est utilisé pour l'entretien de la communauté et la restauration du temple.
Alors pour les personnes qui vont regarder de près les photos suivantes, non, nous ne nous trouvons pas dans une espèce de "Naziland" avec des Croix Gammées partout. Le symbole détourné par les Nazis, la svastika est utilisée dans le monde entier bien avant eux pour d'autres significations. En Asie par exemple, chez les bouddhistes plus particulièrement, la svastika est associée à Bouddha et permet la réalisation de 10 000 mérites pour atteindre le nirvana.
Kek Lok Si est composé de plusieurs jardins qui appellent à la sérénité.
De nombreuses statues en or se succèdent dans chacun des temples.

 
Pour accéder aux niveaux supérieurs,
on emprunte une sorte d'ascenseur ou ficelle.
Ce drôle de moyen de transports nous dépose aux pieds de la statue de Kuan Yin qui mesure tout de même 36,57 mètres de haut.
 

Elle est sous la surveillance d'un genre de guerrier pas très sympathique,
mais également sous les regards de "mini-moines",
et de nombreuses statues d'animaux de la région
ainsi que tous les animaux des signes du zodiaque chinois.
Des rubans colorés sont vendus. Les croyants écrivent des vœux dessus et les accrochent tous ensemble.
La pagode semble être accessible pour son ascension et malgré les travaux à l'intérieur, nous grimpons chacun des étages jusqu'au sommet.
De là-haut, la vue est imprenable sur Kek Lok Si
mais également sur la montagne environnante
 
et sur la ville de George Town.
De vilains nuages nous laissent deviner un changement de météo et sans trop se mouiller (je sais, nous sommes très drôles) nous envisageons que la pluie va arriver.
Nous regagnons à pieds la ville et voyons en nous retournant que la pluie fait en effet sons apparition sur le temple où nous nous trouvions quelques minutes plus tôt.
Fort heureusement, un food-court va nous sauver car les premières gouttes d'une pluie de mousson commencent à tomber. C'est un véritable mur d'eau qui s'abat sur nous.
Nous en profitons pour rester à l'abri et pour manger.
La pluie s'est maintenant arrêtée et forcément, il fait encore plus chaud.
Peu confiant, Frédéric hésite à me suivre pour nous rendre à Penang Hill, une colline qui domine l'île de crainte d'avoir à nouveau de fortes pluies mais notre bonne étoile nous suit et la météo s'arrangera nettement, même si nous n'aurons pas un merveilleux ciel bleu.
C'était un point stratégique durant l'occupation britannique, c'est devenu un lieu de divertissement pour les habitants (et les touristes).
Pour y accéder, à moins de faire plusieurs heures de marche dans la jungle, on y monte avec un funiculaire. En faisant la queue, nous voyons des photos de Penang Hill à travers le temps.
La vue ci-après montre le changement total entre Penang Hill d'hier et celui que l'on voit aujourd'hui.
L'attente est très longue car Penang Hill est un lieu très apprécié.
Enfin nous montons dans le funiculaire.
La vue 833 mètres plus haut est très belle car on voit aussi bien George Town que le continent avec la ville de Butterworth. On voit également les deux très longs ponts qui relient l'île à la péninsule malaisienne.
En contrebas, c'est le temple où nous nous trouvions quelques heures plus tôt.
George Town ne cesse de s'agrandir et surtout les habitants voient surgir de très nombreux buildings. Certains disent que la ville est en train de devenir le Hong-Kong de Malaisie.
 
De nouveaux quartiers semblent être créés sur l'océan.
 

Au sommet, près des maisons coloniales
dotées de merveilleux jardins,
 
les différentes religions ont construit des lieux de culte.
Ici une mosquée,
là un temple hindouiste dont nous ne nous lassons pas d'admirer les couleurs et les statues très psychédéliques.
 
A Penang, comme partout en Malaisie et à Singapour, nous croisons des singes durant notre promenade.
 
Nous faisons à nouveau la queue pour emprunter le funiculaire pour le trajet inverse. Notre attente nous permet de manger une glace locale à la noix de coco et aux cacahuètes.
Un autre "grab" nous ramène à notre logement et après un petit repos, nous marchons à nouveau dans les rues de George Town à la découverte de nouvelles peintures murales ou autres décorations.
Je pense que l'une de mes préférées est celle-ci qui mêle peinture et objet réel.
Notre repas du soir est pris à Yun Shan Ge Vegetarian House.
La salle est climatisée et l'établissement vendant également des huiles essentielles, une très bonne odeur nous accompagne toute la soirée. 
Nous y buvons un thé glacé au citron et un au pamplemousse. Je prends des sate (brochettes) sur une pâte faisant penser à une pizza ou à une crêpe,  tandis que Frédéric s'essaie à une soupe, asam laksa. Comme les sate, son plat est typique de la région (de Singapour et de l'Indonésie) également. 
Voici les ingrédients de sa soupe : maquereau, tamarin, citronnelle, galangal, menthe, ananas, oignon, hε-ko, une pâte de crevette épaisse et sucrée, rose de porcelaine, du lait de coco, des crevettes, des nouilles... et du piment !
Au bout de quelques gorgées, je vois Frédéric, alors qu'il doit faire 18°c dans la salle climatisée, suer à grandes gouttes et pleurer tellement la soupe est épicée ! Il devra manger un second plat pour faire passer tout cela.
Mon pauvre petit Frédéric ! Son estomac n'aura aucune séquelle.
Nous rentrons tranquillement vers notre chambre.
Demain, nous prenons à nouveau le bateau...

1 commentaire:

plou a dit…

Dommage tous ces buildings dans cet univers .......