De retour en ville, deux jeunes filles de l'information touristique nous indiquent où prendre un genre de pick-up qui nous mènera aux chutes d'eau.
Nous trouvons notre moyen de locomotion parmi le grand nombre de pick-ups disponibles et montons dans la caisse aux côtés d'un paysan avec qui nous discutons. Il rentre dans son village après être venu en ville. Un couple de polonais emprunte le même pick-up ainsi que de jeunes garçons et une famille. Je reste debout pour laisser s'asseoir la maman.
Et c'est parti mon kiki pour un trajet inoubliable !
Je me tiens debout solidement à l'une des barres du pick-up et j'admire les deux jeunes qui sont debout sur les pare-chocs, à l'extérieur du pick-up, faute de place, en se tenant également aux barres. Ici, on nous interdirait de rouler, là-bas, c'est tout à fait normal.
Je parviens toutefois à faire un film mais la vitesse faisant, je laisse envoler ma casquette !
Une heure de trajet plus tard et 36,70 kilomètres plus loin, alors que nous avons fermé les yeux à de nombreuses reprises devant les risques inconsidérés pris par notre chauffeur (on a failli mourir plusieurs fois pour aller et repartir), nous voici arrivés en pleine jungle. Nous sommes à 2h30 de la frontière avec le Guatemala.
Notre chauffeur kamikaze nous demande à quelle heure on doit venir nous rechercher, j'annonce deux heures, ce qui lui va très bien et ce qui convient aux deux polonais.
Il y a pas moins de sept chutes d'eau sur le site.
L'eau est très claire et de couleur verte.
Très vite, nous nous rendons compte que les gens se baignent sous la surveillance de maître nageurs improvisés.
Nous nous installons auprès des piscines naturelles, enfilons nos maillots de bains et plongeons dans cette eau si rafraîchissante oubliant la moiteur de la ville et des ruines.
Nous profitons de l'instant présent et nous nous amusons des regards des enfants à la vision de nos corps très blancs par rapport à ceux de la population locale.
Les deux heures de détente passent à vitesse grand v.
Une fois secs, nous nous rhabillons pour attendre notre pick-up.
Les polonais sont là et pile à l'heure, notre chauffeur arrive.
Il conduira encore plus mal que celui de l'allée mais nous laissera un souvenir inoubliable de cette escapade.
Rentrés à Palenque, nous réalisons la pauvreté de la ville.
Certaines maisons sont construites sur pilotis et en dessous se trouvent de véritables dépotoirs.
A un coin de rue, devant un vendeur ambulant, une livraison de meubles fraîchement fabriqués attend sa livraison.
La douche a l’hôtel nous fait le plus grand bien.
La nuit tombe, nous décidons d'aller manger dans une petite cantine familiale.
Nous nous installons dans une salle et passons commande.
Comme le bifteck que nous souhaitons manger n'est pas en stock, la maman envoie son jeune fils en acheter un pendant que la fille nous apporte nos couverts (toujours en plastique, verres et assiettes), le papa s'agite à on ne sait pas trop quoi.
La famille ne vendant pas d'alcool, je vais à l’épicerie du coin pour en acheter et je rejoins Fred à table.
Nous décidons ensuite d'aller à l'unique bar de la ville boire un cocktail pour fêter la fin de cette journée mémorable dans le Chiapas.
Demain lundi, nous prenons l'autocar pour l’État de Campeche...
1 commentaire:
sur votre terrasse le soleil est gratuit pour le bronzage !!!
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