mardi 4 octobre 2016

Le Musée Olympique

Lausanne est le siège du Comité International Olympique (CIO) crée par le père des Jeux Olympiques modernes, Pierre de Coubertin, en 1894.
L'organisation est installée à Paris jusqu'en 1915 mais Pierre de Coubertin réalisant que la guerre est un danger pour ce symbole de Paix, il choisit de déménager le CIO à Lausanne en Suisse, pays neutre.
Lausanne devient donc capitale de l'olympisme et c'est tout naturellement que le Musée Olympique ouvre ses portes en 1993. (rénovation en 2013)
C'est donc dans un musée quasiment flambant neuf et bourré de nouvelles technologies où nous nous rendons.
Situé sur les rives du Lac Léman, nous apprécions, malgré une petite pluie fine, les jardins en terrasses où se multiplient des statues en hommage aux sportifs.
Il y a également une exposition de grandes photos reprenant les différentes cérémonies d'ouverture des JO d'été et d'hiver à travers le temps mettant en scène des célébrités sportives
ou des inconnus.
Peu avant d'accéder au bâtiment, il y a une vasque qui abrite la flamme de l'olympisme.
D'immenses sculptures représentant un buste masculin s'animent en se transformant en un seul et unique buste  

  
tout proche d'un flamboyant érable du Japon !
J'aime particulièrement, à l'entrée du musée, une statue de Jean-Michel Folon représentant l'un de ses célèbres personnages. Folon est célèbre dans le monde de la télévision pour le générique d'ouverture et de fermeture d'Antenne 2 diffusé entre 1975 et 1983.

Le bâtiment en lui-même est très moderne mais grâce aux colonnes de l'entrée, il rappelle l'antiquité des tous premiers Jeux Olympiques. 
La critique que l'on pourrait faire au musée, c'est le prix d'entrée (18.-CHF) que nous n'arrivons pas à nous expliquer : les billets s'achètent sur une borne automatique, l'entrée se fait sur un portillon automatique, nous n'avons vu la présence d'aucun gardien... bref où va cet argent ? Surtout que, entre nous, le CIO aurait pu demander à ses innombrables mécènes et sponsors de le financer !
Ceci dit, nous débutons le récit de notre visite, qui malgré cette critique, est tout simplement fantastique.
C'est parti, les coureurs sont lancés, qui va arriver le premier ?
 
La rampe d'accès aux étages nous fait penser au musée BMW que nous avions visité à Munich.
Tout débute par l'Histoire des Jeux, celle des jeux originaux qui se tenaient en Grèce.
Nous voyons une maquette d'Olympie, ville où nous avons eu la chance de nous rendre en 2008.
Notre visite se poursuit sous l’œil attentif de Pierre de Coubertin  (1863 - 1937),
père des Jeux Olympiques modernes qui les remit aux goûts du jour en 1894. C'est lui également qui crée le drapeau olympique est ses célèbres anneaux de couleurs en 1913.
Nous voici plongés maintenant dans la cérémonie d'allumage de la torche olympique, grâce au soleil. On s'y croirait !
Quelle joie pour nous de découvrir pour de vrai, les torches olympiques de tous les JO que nous avons vu à la télévision. Jamais je n'aurai imaginé les approcher d'aussi près !
Celle du centre est la torche des JO d'hiver d'Albertville qui se sont déroulés en France en 1992.
Cette dernière est celle des JO de Rio de Janeiro.
On se pose tout de même la question de savoir où seront les prochaines torches car le mur est plein de toutes celles portées depuis le premier relais lors des (malheureux) JO d'été de Berlin en 1936.
Pour les JO d'hiver, il faut attendre les Jeux d'Oslo en Norvège en 1952 pour voir les premiers relais.
La retransmission des Jeux Olympiques par le biais du cinéma apparait (encore une fois) lors de JO d'été de Berlin en 1936 mais prend de l'ampleur grâce à la télévision avec les JO d'été de Rome en 1956 puis surtout aux JO de Tokyo en 1964.
Depuis lors, le monde entier peut suivre ces grandes fêtes du sport.
Une autre coutume est adoptée depuis les JO d'hiver de Grenoble : présenter une mascotte qui sera l'effigie des Jeux Olympiques. Sur la photo du dessous, c'est ce drôle de petit skieur.
 Mais il en existe une multitude parfois très étranges !
Celle que nous préférons est sans aucun doute ce teckel coloré qui remonte aux JO d'été de Munich de 1972.
Mais les JO sont également synonymes de construction de sites olympiques et de villages olympiques comme le prouvent ces quelques maquettes.
Nous frissonnons en regardant sur cet écran géant un superbe montage sur les différentes cérémonies d'ouverture des différents Jeux Olympiques à travers notre Histoire.
Dommage toutefois que ces cérémonies ne cessent de devenir de plus en plus cher, on regrette la simplicité et la sobriété des premières cérémonies. On a l'impression maintenant qu'il va falloir faire toujours mieux !
Désolé, il n'y a pas la musique jouée car nous avions des casques !
Sur un écran géant, nous nous amusons à voir les différents sports proposés à travers les différentes éditions. Ici en 1894,
là en 2016.
Puis nous voyons l'évolution du matériel,  des habits utilisés lors de ces compétitions.
Que de changement et on a parfois du mal à imaginer nos sportifs sur ces anciens modèles.
Mais nous ne sommes pas que spectateurs dans ce musée car une partie sportive et très ludique nous attend.
 Nous voici près de la sortie, et nous avons beaucoup d'émotion en découvrant toutes les médailles (depuis 1894), or, argent, bronze, que nous avons cité si souvent lors de nos billets sur les JO.
Pour terminer, nous pouvons monter sur un podium.
Bien entendu, nous choisissons la première place !
Le dernier panneau du musée nous rappelle que les prochains JO seront des Jeux d'hiver à Pyeong Chang en Corée du Sud.
Nous avons vraiment été passionné durant cette visite, dans ce musée ultra-moderne dédié à cette grande idée de se faire affronter les peuples de manière pacifique et sportive.
Merci Monsieur Pierre de Coubertin.
Mais ne serait-il pas l'heure de manger ?...

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