dimanche 9 octobre 2016

8ème Festival Lumière

Ça n'a pas été simple, on pensait même ne pas pouvoir y aller (cf. Lumière 2016) mais avec un peu de persévérance et de culot, nous avons réussi à obtenir deux places pour assister à la 8ème Cérémonie d'Ouverture du Festival Lumière pour cette édition 2016.
Comment avons-nous fait ?
Vendredi tandis que je faisais ma revue de presse du Progrès, je vois que des places supplémentaires sont mises en vente à 11h00. Je regarde l'heure à mon ordinateur : 11h15.
15 minutes que les places sont mises en vente, autant dire qu'il n'y en a plus, mais obstiné, j'essaie quand même et après un long moment d'attente; car le site est surchargé;  je parviens à me connecter. Je choisis deux places qui sont transformées en une seule car il y a un quota d'une place par personne.
Quel dilemme : qui de nous deux ira à cette soirée ?
On verra bien...
Je tente à nouveau de me reconnecter mais à 11h25 il n'y a plus aucune place disponible.
Hier, nous décidons tout de même d'y aller à deux et nous arrivons à la Halle Tony Garnier vers 17h30.
Il y a déjà beaucoup de monde.
Je vois cependant un homme accompagné d'un autre et d'une femme qui semble vendre quelque chose. Nous nous approchons, l'homme vend effectivement une place d'une personne qui ne pourra pas venir. Ce monsieur et ses amis semblent honnêtes, nous faisons la transaction.
Passés les contrôles de sécurité, nous allons être fixés si nous avons perdu ou non 18€.
Le bip de la victoire retenti, le billet est validé, nous assistons tous les deux à cette 8ème Cérémonie d'Ouverture du Festival Lumière !

La salle est déjà presque pleine à notre arrivée, il manque de chauffage mais les séries d'applaudissements auxquelles nous allons participer vont nous réchauffer.
Il y a une innovation très bien accueillie cette année : lors de l'entrée des artistes, ces derniers pénètrent dans la salle par un immense rideau rouge. Cela laisse la surprise de voir qui arrive derrière. Il y a les habitués et des nouveaux.
Ci-dessous, c'est Lambert Wilson
et en vidéo Line Renaud.

Les stars sont acclamés, comme l'est aussi le Maire de Lyon Gérard Collomb qui dira avoir eu l'intelligence de venir aux bras de Monica Bellucci tandis que son com...parse de la région se fera (mais c'est largement mérité) copieusement hué !
Thierry Frémaux prend rapidement la parole et tient à merveille son rôle de Maître de Cérémonie. Il reste égal à lui-même : humour et simplicité. Son discours semble être plus court qu'à l'habitude.
Quentin Tarantino que nous avions déjà vu en 2013 est à nouveau présent ce soir et accueilli sous un tonnerre d'applaudissements.



Les traditionnelles lectures d'officialisation de l'ouverture de l'édition du Festival Lumière sont lues par les invités

puis par le public.

Innovation ce soir : un karaoké géant est lancé et nous chantons On ira tous au paradis de Michel Polnareff en hommage aux films de Jean-Loup Dabadie présent ce soir.

Puis débute le film d'ouverture introduit par Quentin Tarantino et Bertrand Tavernier.
Notre premier film (d'une longue série pour cette semaine de festival) sera Butch Cassidy et le Kid sorti en 1969.
C'est une nouvelle fois et grâce au Festival Lumière, une belle découverte.
Le film est drôle, décalé, et en plus on découvre que la chanson Rain drops keep failling on my head connue en France sous le titre de Toute la pluie tombe sur moi interprétée par Sacha Distel, est jouée dans ce film de cow-boys nouveau genre.
Butch Cassidy et son ami Sundance Kid font partie d'une bande de pilleurs de banque et d'attaqueurs de trains dans lesquels l'argent de l'Union Pacific sont convoyés. Aimés de la population, l'Union Pacific ne partage pas cet avis et engage une équipe pour les pourchasser. Les deux amis et leur amie vont devoir aller se réfugier en Bolivie...



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