Au plus près de "Totoro"'

Le départ de notre randonnée de ce mardi s'effectuera depuis la Chapelle Notre-Dame des Victoires au hameau de la Saussaz.

Dans le hameau, il y a un artisan qui sculpte le bois. Il doit être l'auteur de ce cerf de taille réel qui alimente ce bassin.

Nous débutons notre ascension qui va être des plus difficiles par un chemin large mais poussiéreux.

Il y a ici un spot d'escalade en plein air que les Spinoziens aimeraient sans doute.
La pente étant très raide (la plus raide de nos randonnées du mois d'août) mais Frédéric a la bonne idée de nous faire emprunter un itinéraire bis pour couper cette montée infernale qui semble interminable et qui joue sur le moral de notre équipe de randonneurs.
Nous allons grimper au milieu du lit du ruisseau de la Praz !

Quelle riche idée car même si la montée est difficile,

 

il est nettement plus ludique d'escalader les rochers, les pierres, de se frayer un chemin, de trouver où passer, de se tremper les pieds, de se rafraîchir...

En plus, nous rencontrons une multitude de papillons de toutes les couleurs qui ne craignent pas de se poser sur nous. (attirés par notre sueur ?)

Nous croisons également de bonnes grosses grenouilles (qui ne termineront pas dans notre assiette, certes, Français nous sommes, mais nous ne les mangeons pas toutes !)

A un endroit où le ruisseau de la Praz s'élargit et où l'eau se raréfie,

nous faisons une pause boisson bien méritée et en profitons pour ériger un petit et fragile barrage.

Nous retrouvons notre chemin abandonné plus bas et avons alors le point de vue de notre itinéraire. Les flèches noires indiquent le ruisseau de la Praz par lequel nous sommes montés jusque là.

 Il y a ici quelques fermes d'alpage.

Voici notre point d'arrivée : la Frédière (1 760 mètres)

L'effort nous a ouvert l'appétit et nous décidons de pique-niquer ici, face aux fabuleuses Aiguilles d'Arves dont notre emblématique "Totoro".

Que c'est bon de se reposer et de reprendre des forces tout près de cette Sainte-Vierge en bois (œuvre du même sculpteur que nous avons vu en bas ?)

Les moissons ont bien débuté, et d'ailleurs un peu partout dans la région nous assistons à ces scènes. La plupart du temps, les femmes et les enfants ramassent le foin.

Débute alors notre descente par un autre chemin, car cette randonnée forme, une fois n'est pas coutume, des boucles.

 

 Nous mitraillons les Aiguilles d'Arves de différents points de vue, les voyant s'éloigner peu à peu.

Mais, mon Dieu, nous n'avons pas été prévenus !
Sonnez l'alerte, appelez la sécurité civile, les pompiers, l'armée !
Un volcan vient d'entrer en éruption dans les Alpes !
Comment ça le soleil tape trop fort ?
Comment ça il n'y a pas de volcan en activité en France métropolitaine ?
Et ça, c'est quoi ???

Heureusement, il sera simple de l'éteindre grâce à la neige de ce glacier.

Les autorités ont du censuré l'information car elle n'est apparue nulle part dans aucun média.
Heureusement, Vu d'ici, lu ailleurs ne vous cache rien !
De retour à Albiez-Montrond, Maël sera le seul courageux à se baigner dans le Plan d'Eau, nous, poules mouillées, nous ne ferons qu'y tremper nos jambes.

Par contre, plus de poules mouillées à l'appartement puisque nous nagerons longtemps dans notre piscine pour détendre nos muscles après cette journée de marche.
A l'heure de l'apéritif, nous profitons de l'offre faite par La Grande Chible (deux bières et une assiette de charcuterie pour 10€) et prenons le soleil sur la terrasse.
Le soleil se couche et nous partons entre garçons assister au spectacle que nous offre Dame Nature. Il semblerait que Maël soit plein de ressources ce soir car il décide de nous faire encore marcher.
Cela nous permet de prendre sans doute la plus jolie des photos de "Totoro".

Ça y est, le soleil est couché.

Demain mercredi, nous partirons une nouvelle fois en randonnée...