Parce qu'il faut continuer à vivre normalement et qu'une poignée d'illuminés ne nous fera pas changer notre mode de vie, et même si nous pensons énormément à tous les proches des victimes des attentats de Nice, nous sommes allés ce soir au cinéma voir un classique de la littérature écrit par Edgar Rice Burroughs en 1912 : Tarzan.
Une nouvelle fois, cette histoire a été adaptée au cinéma comme elle le fut 45 fois auparavant depuis 1918, mais aussi en bande-dessinées, en dessin animés et à la télévision.
A la fin du XIXème siècle, le Comte de Greystoke est sollicité par le Gouvernement britannique pour se rendre au Congo Belge. Il refuse de retourner en Afrique où il a grandi et d'où il est parti il y a quelques années avec son épouse Jane. Le Pasteur américain Georges Washington Williams le persuade cependant à partir pour le Congo car il souhaite prouver que la Belgique commet des exactions contre le peuple congolais et que la Belgique remis en place l'esclavagisme sous le contrôle de l'ignoble envoyé spécial du Roi Léopold II, Léon Rom.
Nos trois personnages mettent pied en Afrique et le Comte de Greystoke redevient l'homme qu'il était : Tarzan...
Cette version est plutôt bien réussie et s'appuie sur des faits réels : la violence et l'horreur de la colonisation belge au Congo (quelle colonisation fut pacifique ?), le personnage de Léon Rom qui a malheureusement bien existé. Ces faits sont romancés à l'histoire de Tarzan.
D'ailleurs, l'histoire nous permet de remonter dans le temps et de comprendre comment Tarzan est devenu l'homme de la jungle qui commande aux animaux et comment il a rencontré sa Jane.
Christoph Waltz est une nouvelle fois excellent dans son rôle de méchant.
La plastique d'Alexander Skarsgård est parfaite pour interpréter l'homme de la jungle.
Les paysages africains sont tout simplement magnifiques.
Cette 46ème adaptation de Tarzan est parfaitement réussie et nous permet durant 110 minutes de nous plonger dans un autre monde.
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