Une étape à Anduze pour chercher un restaurant s'impose.
Nous ne faisons qu'apercevoir la Tour de l'Horloge car elle est actuellement en réhabilitation mais nous avons bien le temps de voir la fontaine Pagode construite en 1648 par un habitant de la ville parti chercher des œufs de vers à soie en Orient.
Tout près se trouve un marché couvert sous lequel les restaurateurs ont installé des terrasses.
Les commerces sont ouverts en cette journée où les touristes sont assez nombreux.
Nous nous installons à une terrasse du Plan de Brie,
face à l'Hôtel de Ville pour déjeuner au P'tit Jardin. Deux assiettes repas (tarte aux légumes, tajine, tartine de bleu) nous rassasieront.
Nous quittons la ville en suivant le Gardon d'Anduze puis le Gardon de Saint-Jean en direction de Saint-Jean-du-Gard, puis de Cachar, puis de Peyrolles, pour atteindre Saint-Martin-de-Corconac.
Nous quittons alors la RD907 pour emprunter la RD152.
Commence alors pour nous une longue aventure sur cette route départementale qui restera gravée dans nos mémoires. D'une part pour ses merveilleux paysages qui nous fascinent, puis rapidement par l'étroitesse de la voie qui nous fait renforcer au maximum notre vigilance car les ravins sont vertigineux ! Le parcours rendu difficile par la montée et les virages nous fait rouler tout doucement. Nous sommes encore ralentis dans notre rythme par crainte de rencontrer une voiture durant ces 14 très longs kilomètres. Fort heureusement, nous ne nous trouverons nez à nez avec un autre véhicule que deux fois de suite et étant du côté du précipice, ce sont à chaque fois ces automobilistes qui ont effectué des (longues) marches arrière pour trouver un endroit un peu plus large nous permettant de passer à deux. Merci à eux !
Enfin, le col est en vue. Il est facilement repérable car un pont le traverse. Cet édifice permet aux animaux en transhumance d'enjamber la route en toute sécurité.
Nous nous offrons un moment pour souffler d'être enfin arrivés et pour admirer les Cévennes depuis ce point de vue situé à 905 mètres d'altitude.
Nous nous attendions à découvrir une région bien plus aride et pourtant tout est vert et coloré.
La descente est plus facile car la route qui se transforme en RD20 est un peu plus large. Les cols se succèdent (Bès, la Tribale) avant d'atteindre un premier village, Saint-Martial.
Et voici Sumène, village où se trouve notre chambre d'hôtes au Domaine de la Carrière. La propriété est immense et très ancienne puisque la maison a été construite en 1830. Les parents sont nos hôtes, épaulés depuis peu par leur fille, leur gendre et leurs deux petits-fils (enfin pas tout de suite en ce qui les concerne).
Malheureusement pour nous, les températures ne sont pas assez remontées et nous renonçons à plonger dans cette belle piscine, dans ce merveilleux cadre.
Notre hôtesse se charge du repas du soir (gargantuesque !) que nous dégustons avec d'autres clients fort sympathiques : un couple de Béziers, un autre de Pau et de deux allemands dont l'un partage sa vie entre Berlin et New York City. Ces rencontres sont fort sympathiques.
Tarte aux oignons, porcelet, légumes, tarte à la pomme ou tiramisu à la pêche seront les plats succulents mais trop copieux pour nos petits estomacs pour un repas du soir.
Les discussions sont diverses et se passent également mais plus rarement en anglais pour nos deux touristes d'Outre-Rhin.
Repus, nous partons nous reposer dans notre grande chambre et tenter de digérer, exercice qui me sera très difficile et qui me fera passer une nuit bien agitée.
1 commentaire:
dommage belle piscine
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