Nous avons affronté un véritable froid hivernal hier; froid qui se poursuit aujourd'hui avec même de la neige sur les hauteurs (nous ne sommes que le 15 octobre !); au soir pour nous rendre au CNP Bellecour pour assister à la projection de notre troisième film dans cette 7ème édition du Festival Lumière.
Arrivés en avance, nous décidons de manger dans un restaurant tout près. Nous demandons à être servis rapidement et nous faisons bien car nous sortons du restaurant dix minutes avant le début du film.
Le cinéma n'est qu'à quelques pas.
L'entrée est occupée par une équipe de télévision qui interviewe l'acteur Jean-François Stévenin.
Le personnel du cinéma nous fait passer sur le côté (notre passage doit sans doute être immortalisé sur la bande) et nous pénétrons dans une salle de cinéma très confidentielle. Seules les sièges de la première rangée sont disponibles. Nous sommes tellement près, que malgré le confort des fauteuils, regarder le film fut très désagréable du point de vue de la position. Nous nous trouvions quasiment sous l'écran, sous les sous-titres et sous les images. Seul point positif : celui de nous donner l'illusion d'être "dans" le film.
Fort heureusement, Ran est à notre goût et nous l'apprécions même beaucoup. Il ne nous reste plus qu'à le regarder à nouveau en DVD bien installés sur notre canapé.
Ran raconte l'histoire d'un vieux chef de clan dans le Japon du XVIème siècle, Hidetora Ichimonji.
Lors d'une réunion de famille en présence de ses trois fils, il décide de partager son domaine entre eux trois, Taro, Jiro et Saburo. L'aîné Taro hérite du premier château et du titre de chef du clan. Jiro obtient quant à lui le deuxième château tandis que Saburo reçoit le troisième. Hidetora Ichimonji met toutefois des conditions : que les trois frères se viennent en aide mutuellement et qu'il conserve le titre de Grand Seigneur en restant le chef incontesté avec le droit de venir quand bon lui semble dans les châteaux de ses fils. Mais Saburo critique violemment la décision de son père qu'il trouve irresponsable. Hidetora, furieux, le chasse et le banni avec son serviteur Tango qui essaye de prendre sa défense.
Hidetora a t'il fait le bon choix ?
Ses deux autres fils ne vont ils pas se retourner contre lui et créer le chaos (ran)...
Si l'histoire vous dit quelque chose c'est que vous avez sans doute du lire Le Roi Lear de William Shakespeare dont le réalisateur Akira Kurosawa s'est inspiré lorsqu'il a tourné ce film sorti en 1985.
Nous avons vite oublié l'inconfort du à notre positionnement dans la salle, même si cela fut long physiquement, pour suivre les aventures de cette famille dans cette histoire se déroulant dans un Japon où la guerre était omniprésente.
Un film coloré, rempli de lumière faisant souvent penser à de véritables tableaux, film que nous vous conseillons vivement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire