vendredi 16 octobre 2015

Casino

Direction la Confluence hier au soir pour le quatrième film de notre marathon cinématographique dans le cadre du 7ème Festival Lumière. C'est à l'UGC Ciné Cité Confluence que nous nous rendons en tramway. Nous sommes impressionnés par la grandeur de la salle qui se rempli presque totalement.
La collaboratrice de l'Institut Lumière nous parle du film que nous allons voir; Casino.
En effet, Martin Scorsese est le réalisateur qui cette année reçoit le Prix Lumière et nous n'avions pas encore vu de film de lui dans ce festival.
C'est l'acteur Raphaël Personnaz qui nous apporte ses commentaires et des anecdotes sur le tournage du film. Nous avouons ne pas connaître ce jeune comédien qui a pourtant déjà joué dans vingt-huit films et nous promettons ici que nous nous rattraperons.
Je tente de le prendre en photo, mais avec un smartphone dans une salle de cinéma, le résultat est minable.
Voici à quoi il ressemble.
Revenons à Casino sorti en 1995 et mettant à l'affiche Robert de Niro, Joe Pesci et Sharon Stone.
Dans les années 70, Sam Ace Rothstein (Robert de Niro) appartient à la mafia de Chicago qui l'envoie à Las Vegas pour prendre la direction du casino Tangiers. La mafia détourne l'argent dépensé dans cet espace de jeux de hasard par une organisation très complexe. Sam est très performant et les valises de billets ne cessent d'affluer à Chicago. Il est aidé par son ami d'enfance Nicky Santoro (Joe Pesci) qui ne se contente plus de ce que Sam lui propose et qui décide d'avoir encore plus, quitte à dépasser les limites dans ses crimes. Sam Ace Rothstein tombe fou amoureux d'une prostituée Ginger Mc Kenna (Sharon Stone) pour qui cet amour n'est pas réciproque. Grâce à l'argent, aux bijoux, au luxe dont le couvre Sam, Ginger se laisse convaincre de l'épouser après avoir donné naissance à leur fille. Mais elle ne peut se déparer de son mac, commence à mentir, à tromper son mari, à boire, à se droguer. Nicky quant à lui tombe dans la spirale de la violence, du crime, des vols et entraîne malgré lui Sam dans ses combines qui le mettent en danger lui et son activité mafieuse...


What a fucking movie diraient sans doute tous ces personnages qui utilisent des fucking (putains) dans chacune de leurs phrases souvent plusieurs fois, même si la phrase est courte. Ayant vu le film en V.O. nous nous sommes rendus compte que les sous-titres ne font apparaître qu'une petite partie d'un nombre incommensurable d'utilisation de ce juron dans les dialogues. Seule la mère de l'un des mafieux (jouée par la propre mère de Martin Scorsese) arrive à demander à son fils de ne plus jurer (il n'y arrivera pas !) Ce qui m'a étonné également (je n'avais jamais vu le film comme la moitié de la salle après un sondage à mains levées), c'est que l’histoire débute par l'explosion de la voiture où se trouve Robert de Niro. Là on se dit : "ah, c'est un film dont on connaît la fin dès le début". Je vous laisse découvrir si cela se confirme ou pas. Autre étonnement, le film débute avec une voix-off qui raconte ce que l'on voit en images à un rythme assez soutenu. Les minutes passent et les voix off de Robert de Niro et de Joe Pesci se succèdent. Puis se succèdent encore et encore et là, je comprends que le film sera construit presque entièrement sur ce style. Dérangeant au départ, je termine par l'adopter.
Finalement, nous l'avons plutôt bien apprécié (Frédéric a aimé le revoir) même s'il est violent, que ce soit à travers les différents crimes mais également à travers l'univers mafieux des jeux de hasard et de la vie scintillante mais tellement superficielle que vivent tous ces personnages à Las Vegas.
Merci Monsieur Scorsese, les casinos ne m'ont jamais attiré et grâce à vous cela ne me donne absolument pas envie d'aller y perdre mon temps... et mon argent !
Ce soir, nous faisons une pause avant notre dernière séance de demain.


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