mercredi 14 octobre 2015

La folie des grandeurs

Hier nous avons poursuivi notre semaine de festival en allant voir pour la première fois sur grand écran, un film que tout le monde connait et qui a été multi diffusé à la télévision : La folie des grandeurs sorti en 1971 avec Louis De Funès et Yves Montand.
Quel bonheur pour un fan de Louis De Funès que je suis de voir pour la première fois l'un de ses films dans une salle de cinéma ! Et vous n'allez pas me croire : j'ai découvert de nouveaux plans dans des scènes que je n'avais jamais vu. Sans doute car ici l'écran est immense.
Pour présenter le film, c'est le petit-fils du réalisateur Gérard Oury (1919 - 2006), Christopher Thompson qui est venu raconter quelques anecdotes sur le tournage. On savait que Bourvil était pressenti pour le rôle du valet Blaze comme il nous l'a rappelé mais son décès prématuré a empêché au célèbre duo de se reformer. C'est lors d'une soirée que Simone Signoret présente à Gérard Oury son époux, Yves Montand, à qui le réalisateur demandera d'interpréter le rôle. Gérard Oury eu toutes les peines du monde a le faire accepter car le tournage devait se faire en Espagne, alors sous la dictature du Général Franco. De par ses opinions politiques, Yves Montand refusait obstinément d'aller tourner là-bas, car qui plus est, des membres de l'ETA (groupe indépendantiste armé basque) étaient menacées de peine de mort. Des pourparlers eurent alors lieu et le régime espagnol décide de gracier ces prisonniers. Yves Montant donne son accord et le tournage put enfin débuter.
Pour l'histoire vous la connaissez toute : Don Salluste (Louis De Funès) est le Ministre du Roi d'Espagne Charles II. Il déteste les pauvres et encense les plus riches mais surtout il détourne les impôts collectés pour le Roi à son profit. Il est haït par la population. Un jour, un scandale; il aurait conçu un enfant avec une dame de compagnie de la Reine; permet au Roi de le bannir. Don Salluste échaffaude un plan : il va présenter son valet Blaze, fou amoureux de la Reine, au Roi en le faisant passer pour son neveu Don Cesar. Mais les Grands d'Espagne préparent un attentat contre le Roi...

La musique de Michel Polnareff est tellement entrainante que mes pieds dansaient tout seuls. Forcément, je connaissais les répliques par cœur mais j'ai toujours autant ri à cette comédie qui n'a rien à envier aux comédies actuelles. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié cette remarque d'une fillette de cinq six ans, qui sortant de la salle, dit à ses grand-parents : "Il était crop drôle ce film !"


Direction ce soir le centre-ville de Lyon pour assister à la diffusion d'un autre film d'un genre totalement différent.

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