mercredi 22 juillet 2015

Le Puy de Dôme

A 1465 mètres d'altitude, aurons-nous un peu de fraîcheur ?
C'est la question que nous nous posons tandis que nous nous rapprochons du plus haut et plus emblématique volcan d'Auvergne, le Puy de Dôme, qui a donné son nom au Département. C'est un volcan endormi dont la dernière éruption remonte à 8 500 avant JC, ce qui représente pour nous, une éternité.
Nous pensions monter en voiture car nous n'étions absolument pas au courant que depuis 2012, l'accès au sommet du volcan ne peut se faire que par la marche (hors de question, il fait trop chaud) ou le train. Le Conseil Départemental du Puy de Dôme a en effet en 2006, lancé l'idée de réinstaller ici un train. Réinstaller ? Et oui, car il fut une époque ou trains et tramways étaient rois avant de se laisser remplacer par l'inévitable voiture personnelle. Mais depuis quelques années maintenant, les tramways et autres trains reprennent vie mettant fin au règne incontesté de la voiture. Un train reliait d'ailleurs le centre de Clermont-Ferrand au sommet de 1907 à 1926 avant d'être supplanté par les ascensions en automobiles. Terminée donc la route à péage installée en 1926 pour monter au Puy de Dôme. Nous nous garons sur un immense parking et nous prenons la direction de la gare pour emprunter le Panoramique des Dômes qui connut quelques échecs dès son inauguration. C'est aujourd'hui oublié... ou presque tellement ces incidents semblent avoir frappés les locaux.
L'ascension se fait en 15 minutes par un chemin de fer électrique à crémaillère.
Sur la photo ci-dessous, c'est la voie ferrée à l'arrivée.
Le sommet a été aménagé depuis sa labellisation Grand Site de France.
Outre l'antenne TDF, la station météorologique, la station militaire
il y a également des boutiques et restaurants, 
 
des espaces d'information, des sentiers d'interprétation, des salles pique-nique.
Mais il y a surtout, et nous l'ignorions (nous en apprenons tous les jours et nous en sommes fiers) des vestiges d'un temple romain, appelé le Temple de Mercure.
Il y eut deux temples ici au Ier et au IIème siècle construits par les romains et les auvergnats de l'époque, les arvernes.
En 1872, lors de la construction de la première station météo, il est redécouvert. Il a été partiellement reconstruit depuis pour nous faire comprendre le gigantisme de ce temple où venaient les fidèles depuis Augustonemetum, aujourd'hui connue sous le nom de Clermont-Ferrand.
 
Dommage que l'antenne monumentale vienne donner une vision de miniature du temple sur ce genre de photo.
Le panorama est à couper le souffle sur Clermont-Ferrand d'abord
 
mais aussi sur le Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne, la chaîne des Puys, les Monts Dore, les Monts du Cantal, les Monts du Forez, le Limousin, les Combrailles, le Plateau de Millevaches, le Berry, le Morvan et même, par temps très clair, la pointe du Mont Blanc dans les Alpes.
Accompagnés par une guide; n'hésitez pas à vous rendre à leurs visites, c'est gratuit; notre jeune italienne nous fait l'historique des lieux et nous raconte également sa géographie.
Elle nous montre la vue sur les volcans avoisinants : le Puy de Côme, le Grand Suchet, le Cliersou, le Puy des Goules
mais notre préféré restant le Puy de Pariou.
C'est d'ailleurs lui qui est utilisé par la marque d'eau Volvic (mais son eau n'en jaillit pas !)
Le Puy de Dôme c'est la paradis pour les parapentistes. Quelques uns sont venus là s'entrainer tandis que beaucoup d'autres viennent ici vendre des envols aux touristes.
Et ça marche car il y a profusion de parapentes.
Nous prenons le temps de les regarder et cela nous permet de digérer notre repas pris à midi à la cafétéria, en pleine chaleur.
Nous nous amusons à prendre en photo cette gentille petite coccinelle accompagnée de son amie l'abeille.
Je ne pourrai pas terminer ce billet sur le Puy de Dôme sans citer une réplique de l'un des films de Louis de Funès, Jo.
 Claude Gensac offrant une gloriette (kiosque à musique) à son époux Louis de Funès :
le chef de chantier Michel Galabru : Stooop ! Stop ! Allez, reculez, reculez ! Reculez ! Oooh, stop ! Allons ! Allez, alleeez, alleeeeeez !
Louis de Funès: Eh ! Eh, qu'est-ce que c'est que ça ?! Mais qu'est-ce que c'est que ça ?!?
Michel Galabru : On amène le kiosque de Madame Brisebard !
Louis de Funès : Oooh ! Qu'est-ce que... Mais qu'est-ce que c'est ?!
Claude Gensac : Bonne fête mon amour !
la bonne Christiane Muller : Bonne fête Monsieur !
Louis de Funès : Mais qu'est-ce que... qu'est-ce c'est que ça, le kiosque de Madame Brisebard ?!
Claude Gensac : J'ai voulu faire une surprise pour la Saint-Antoine !
Louis de Funès : Bouarf !
Claude Gensac : Bah, t'as pas l'air enthousiasmé !
Christiane Muller : Oh, moi, à la place de Monsieur, je serais enthousiasmée !
Louis de Funès : Oh, fichez-moi la paix, vous !
Michel Galabru : C'est un joli cadeau !
Christiane Muller : Même un gros cadeau, oui !
Louis de Funès : Fichez-moi la paix !
Claude Gensac : Et tu ne devineras jamais où j'ai trouvé cette gloriette ! Dans le Puy-de-Dôme !
Louis de Funès : Dans le Puy-de-Dôme...
Michel Galabru : Dans le Puy-de-Dôme !
Christiane Muller : Eh oui, dans le Puy-de-Dôme !
Louis de Funès : Foutez-moi le camp, vous, voilà ! Mais je ne pourrai jamais payer tout ça, jamais !
Claude Gensac : Oooh, mais n'oublie pas que c'est un placement ! Et que cette petite dépense donnera beaucoup de valeur à l'ensemble de la maison !
Louis de Funès : Et ça va me coûter combien, cette petite dépense ?!
Claude Gensac : Oh, j'ai fait une affaire ! 250 000 ! 
Louis de Funès : QUOI ?!?!
Claude Gensac : Sans les fondations... 
Louis de Funès : QUOI ?!
Claude Gensac : Il faut qu'je m'change, quoi... faut que j'aille au théâtre... bonne fête mon chéri !
Christiane Muller : Bonne fête, Monsieur !
Louis de Funès : Mais pourquoi suis-je le seul homme au monde, dont la femme a acheté un kiosque !
 
Si vous n'avez jamais vu Jo je vous le conseille et pour ceux qui l'ont vu, regardez le à nouveau !

1 commentaire:

plou a dit…

belle découverte