jeudi 28 mai 2015

Nous naviguons vers Athènes

Παρασκευή 15 Μάιος :
(vendredi 15 mai)
Il est l'heure pour nous de quitter l'île de Santorin où nous avons passé un très bon séjour.
La météo s'est gâtée semblant vouloir éviter de nous faire regretter notre départ. 
Nous disons au revoir à Cristos auprès de qui nous avons réservé un chauffeur pour nous rendre au port de l'île car arrivés en avion, c'est en bateau que nous repartons. 
Féru de football, nous apprenons que notre chauffeur est déjà venu en France assister à des matchs et est également venu à Lyon. Son équipe avait alors perdu contre l'OL qu'il affectionne particulièrement (affection réelle ou moyen de faire grimper son pourboire ?) Il nous explique également que sa tante tient un restaurant... italien à Paris.
Déposés sur le quai du port, nous patientons l'arrivée de notre bateau rapide.
C'est le geste qui compte, mais nous relevons une faute d'orthographe dans le mot welcome.
Le temps passe, la mer ne nous laisse apparaître qu'un navire de croisière ancré au large de Fira.
Un bateau semble pourtant s'approcher. Il est minuscule mais cela doit être du à la distance.
Absolument pas, c'est une fausse alerte. Ce ne sont que des pêcheurs qui rentrent au port sur un navire microscopique.
 Avec plus d'une heure de retard, notre Superjet se dessine au large.
Il arrive à vive allure et porte bien son nom de Superjet.

Enfin le voici à quai,

mais nous perdons énormément de temps à embarquer les centaines de passagers qui patientaient comme nous. Les bagages sont déposés à la hâte à notre entrée dans le bateau dans des casiers à bagages, que dis-je pas déposés mais entassés les uns sur les autres.
Nous nous installons à notre place numérotée et remarquons que la bateau est déjà reparti.
Nous accueillerons d'autres passagers, tandis que d'autres nous quitteront sur les îles de Mykonos,
 Syros, Kytnos et Kea de mémoire.
La traversée s'effectue en un peu plus de cinq heures et il faut l'avouer, nos livres terminés, les épisodes de Mister Bean qui passent en boucle vus, la voyage est plutôt long. Heureusement en fait qu'il y a des haltes.
Impossible de dormir car une rangée de touristes français semblent penser qu'ils sont seuls sur le bateau et faire abstraction de tous les autres passagers. Une sans-gêne inouïe qui n'a pas du redorer le blason de l'image que ce font les étrangers de nous autres français !
Nous suivons également notre progression sur le smartphone de Frédéric via Google Maps.
Enfin Athènes est en vue.
Après une indescriptible pagaille pour récupérer nos bagages, nous mettons le pied au Pirée.
Il fait beau et chaud et après une courte hésitation pour nous repérer nous nous dirigeons vers la gare pour attraper notre train qui nous mènera en centre-ville, se transformant ensuite en métro.
Nous demandons notre chemin pour trouver notre hôtel et arrivons épuisés et assoiffés au Athens Way Hotel.
Notre chambre donne sur le Mont Lycabette où nous nous étions rendus lors de notre première visite dans la capitale grecque.

L'agent d'accueil de l'hôtel nous a remis en même temps que nos clefs, deux bons à échanger sur le bar du toit terrasse pour boire nos cocktails de bienvenue. Nous les apprécions beaucoup.
En dessous-de nous, Athènes grouille de vie sous une chaleur suffocante.
Nous sommes proches du quartier de l'université et décidons de sortir nous promener après les heures passées assis dans notre bateau.
La nuit est tombée. Nous remarquons que de grands panneaux en tôle ont été placés sur les façades de la plupart des bâtiments historiques de la capitale, pensons-nous pour éviter des tags car Athènes est une ville où les tags sont nombreux.
Toutes ces inscriptions ont sans doute été ajoutées lors des nombreuses manifestations et contestations qui ont secoué le pays.
Nous trouvons qu'il y a beaucoup de SDF dans les rues et leur population semble être jeune. On ressent plus, dans certains quartiers, la grave crise que traverse actuellement le pays, que dans les îles qui semblent être nettement plus protégées.
Les gens semblent pourtant continuer à vivre normalement comme dans ce restaurant branché où grecs et étrangers se côtoient tout comme des bières venant des quatre coins du monde.
 Nous aimons la décoration de l'établissement qui mélange moderne et antique.
Le repas est bien moins cher que ceux de l'île de Santorin et très copieux, voir trop !
Nous faisons un stock de graisse comme rarement nous l'avons fait en... Grèce !
Notre ballade digestive nous permet de revoir le Parthénon mis en lumière. Nous avions raconté notre visite ici.
La fontaine devant le Parlement change de couleur
pendant que, derrière les murs, les Députés tentent de trouver une solution au remboursement de la dette du pays...
Quant à nous, nous trouvons une solution pour notre nuit bien engagée : aller dormir dans notre lit pour profiter pleinement demain de notre dernière journée à Athènes.
 

1 commentaire:

plou a dit…

le retour , sans être monté sur un âne !!!