mardi 26 mai 2015

Nea Kameni

Πέμπτη 14 Μάιος :
(jeudi 14 mai)
Direction aujourd'hui le vieux port pour prendre le bateau qui nous mènera sur l'île de Nea Kameni.
Descendus à pieds comme la première fois, nous croisons nos amis les ânes qui patientent pour faire monter les touristes arrivés sur les quais du port par le bateau de croisière qui mouille au large.
Ils sont pris en charge par un jeune homme qui semble parler anglais tandis que les autres conduisent les ânes et parlent difficilement une autre langue que la leur.

Celui-ci semble avoir été mis au coin !
Nous achetons nos billets mais nous devons débourser un  peu plus car la traversée que nous souhaitions faire pour nous rendre uniquement à Nea Kameni n'est pas proposée aujourd'hui. Notre bateau nous mènera bien au volcan mais également à l'autre petite île tout à côté Palia Kameni pour permettre un bain dans les sources chaudes du volcan.
Nous patientons sur le quai le temps que notre navire accoste. 
Il s'agit de l'Albatros.

Certes c'est un bateau à voile mais elles resteront pliées et le pilote utilisera uniquement le moteur.
Les passagers montés à bord (il y a du monde !), nous commençons à naviguer.
Déjà, nous voyons la côte s'éloigner nous proposant un point de vue inédit sur l'île.

Le volcan n'étant pas loin, le voyage est assez court. L'équipage a juste le temps de nous donner ses consignes sur la durée de notre promenade (libre ou avec un guide) dans le Parc Géologique Naturel National de Nea Kameni et de nous rappeler de revenir à l'heure.
Déjà, les premières coulées de lave solidifiées apparaissent derrière les chapeaux des touristes.
Nous ne sommes pas seuls à jeter l'ancre ici !

L'entrée dans le parc national coûte 2€ par personne; prix qui pourrait être intégré dans le prix de la traversée; mais cela doit être trop compliqué à mettre en place.

Nous débutons alors notre ascension, car vu de loin, Nea Kameni semble être une île plate mais ce n'est absolument pas le cas.
Nous avons l'impression d'être arrivés sur une autre planète.
 Il est amusant de voir les longues files des touristes qui en grande majorité respectent les lieux et ne sortent pas des chemins balisés.
Il faut être prudents car le volcan est calme mais toujours en activité. D'une part avec ses sources chaudes mais également par l'apparition de gaz qui s'échappent des fumerolles des cratères. 
Les scientifiques émettent l'hypothèse qu'une activité du volcan puisse reprendre à court terme, d'ici quelques mois à un an... Fort heureusement, nous n'avons pas assisté à sa reprise d'activité.
Après l'éruption de 1630 av. JC qui fit disparaitre une grande partie de Santorin, le volcan est réapparu d'abord sur l'îlot de Palia Kameni puis sur l'île où nous nous trouvons de Nea Kameni. Dans l'Histoire, il y eut toute une série d'éruptions qui durèrent plus ou moins longtemps :
  • de 46 à 47 :
  • en 726
  • de 1570 à 1573
  • de 1707 à 1711
  • de 1866 à 1870
  • de 1925 à 1928
  • de 1939 à 1941
  • en 1950
Les autorités ont installé tout un tas d'équipements qui permettent d'enregistrer toutes les données sismiques et autres susceptibles de prévenir une éruption imminente.
Nous oublions le risque qui existe et profitons pleinement des lieux et du paysage en photographiant Nea Kameni de tous les côtés.

Nous rencontrons le seul buisson de l'île dénué de toute végétation.

Il est déjà l'heure de rejoindre l'Albatros et nous débutons notre descente.

Nous prenons maintenant le cap de Palia Kameni et de ses sources chaudes.
Nous n'y sommes pas allés car nous n'avions pas prévu de le faire et nous n'avons pas nos maillots de bain. De plus, après avoir écouté les personnes qui s'y sont jetées, l'eau au départ était très fraiche (nous sommes au large) et les sources chaudes... n'étaient guère plus chaudes qu'une piscine !
Nous n'avons donc aucun regret.
Le pauvre pêcheur qui est le seul à vivre à demeure ici avec ses animaux, doit être très souvent dérangé par ces allers et venues.

Tous les baigneurs remontés sur le pont, notre navire file au vieux port de Fira. La traversée sera plus longue car nous contournons cette fois Palia Kameni et Nea Kameni.
Tandis que nous nous approchons de notre destination finale,
nous passons tout prêt de ce superbe yacht qui nous fait penser à l'un de ceux dont fut propriétaire Bernard Tapie. Mais peut-être nous trompons-nous.
C'est le téléphérique qui nous remontera dans le centre-ville de Fira où nous nous délectons d'un dessert très populaire : le yaourt glacé. On prend une coupe, on remplit la quantité de yaourt qu'on souhaite et on rajoute tout un tas de fruits, de graines, de pépites de chocolat dessus. Le tout est pesé et le prix est annoncé. Voici ce que donnait le mien.

Sur le chemin de notre hôtel, nous sommes nez à bec avec une chouette, symbole de la Grèce, oiseau lié à la déesse Athéna et symbole de la sagesse.
Qui sait, peut-être avons-nous rencontré la réincarnation d'Athéna ? Dans tous les cas, elle nous a bien regardé semblant nous dire que nous sommes sur le bon chemin de la sagesse...
Autre lieu, autre animal. Tandis que nous partons assister à notre dernier coucher de soleil, un loup semble surgir d'un toit !
Ce n'est en réalité qu'un chien qui garde sa maison.
L'architecture des maisons faisant, le chien peut facilement passer de la cour au toit.
Car les maisons sont construites de manière très particulière. On ne sait jamais si l'on va arriver sur le toit d'une maison ou dans une cour. Parfois on se rend compte que la ruelle où nous marchons est en fait le toit d'une maison. Nous nous sommes amusés à prendre des photos d'un chantier d'une réhabilitation de l'une d'entre elles : si les artisans s'y retrouvent ils sont champions !
Retour pour notre dernière soirée au Tropical Bar où nous allons boire deux cocktails et où nous apprenons à un couple d'anglais à dire santé en grec : stin ygeia mas 
Le soleil semble ce soir se donner à fond pour nous donner un magnifique dernier spectacle.
Les températures se rafraîchissent, la ville tombe peu à peu dans l'obscurité.
Nos cocktails nous rendent très heureux et plus particulièrement Frédéric, que je vois rarement aussi... pompette.
Pour reprendre des forces, nous allons manger chez Lithos.
Le restaurateur a eu l'idée du siècle car de nos jours, tout le monde prend en photo son assiette et le diffuse sur Internet sans parfois citer le nom du restaurant. Ici, il a eu l'idée d'écrire le nom de son établissement avec... des herbes de Provence !
Malin le grec !
Tomatokeftedes et tzatziki,
des souvlaki pour moi avec une toute simple pomme de terre cuite à la braise accompagnée d'un morceau de beurre (le meilleur des plats !)
 Frédéric dégustera de succulentes côtelettes d'agneau.
Demain, il sera temps de quitter Santorin en Superjet pour nous rendre à Athènes, dernière étape de notre voyage en Grèce.

2 commentaires:

plou a dit…

bateau , volcan , apéro .........les ânes toujours au rebut !!!!

Elodie et Maël a dit…

la mer est magnifique !