lundi 18 mai 2015

De Fira à Oia

Παρασκευή 08 Μάιος :
(vendredi 08 mai)
Pas de jour férié en Grèce aujourd'hui mais une journée bonus pour nous car elle n'est pas à prendre sur notre décompte de jours de congés !
Elle ne sera par contre pas de tout repos.
Malgré le décalage horaire d'une heure, nous nous réveillons tôt pour admirer la fin du lever du soleil depuis la terrasse de notre appartement.
 
 De l'autre côté, nous découvrons la physionomie des maisons de la ville de Fira.
 
Devant nous, il y a un beau massif de fleurs
 
et un champs où restent tranquillement les ânes. Les ânes sont très nombreux dans l'île et servent essentiellement à promener les touristes dans les chemins pentus.
Tous les matins et tous les soirs nous assisterons au départ et à l'arrivée de deux convois de ces sympathiques animaux, qui malgré leur air triste, ont l'air d'aimer "jouer" avec les touristes.
Notre petit déjeuner pris, croque-monsieurs, tartine de beurre et de confitures, œufs à la coque, yaourt grec, céréales, jus d'orange, seront les principaux aliments qui le composeront chaque jour, nous prenons nos sacs à dos et entamons notre randonnée d'un peu plus de dix kilomètres (souvent en pente) qui nous mènera de Fira à Oia (ou Ia)
Dès nos premiers pas, nous sommes éblouis par le paysage et pourtant nous ne sommes pas du plus beau côté de l'île de Santorin.
  
Il y a ici énormément de marguerites (ou des cousines)
et malgré la chaleur, nous rencontrons de très nombreux escargots.
 
Nous ne nous arrêtons pas au centre de Fira où les touristes commencent à affluer dans les très nombreuses boutiques mais relevons tout de même la présence de ces panneaux amusants.
 
Les ruelles sont étroites
et les églises de toutes formes et de toutes couleurs sont très nombreuses.
 
Nous arrivons à notre premier point de vue sur la caldeira où nous marcherons sur la ligne de crête en ayant sur notre gauche cette merveilleuse vue sur les maisons blanches de Fira, Firostefani, Imerovigli, Finikia et Oia.

 
 
La plupart des constructions sont ici des hôtels parfois très luxueux. Les moins luxueux d'entre eux n'ont "que" la vue à proposer, les plus luxueux possèdent des piscines à débordements, voir des piscines individuelles.
Au milieu de la mer, ce qui peut ressembler à une île est en fait le volcan de Nea Kamini, toujours en activité mais dont aucune éruption n'a eu lieu depuis 1950.
 
C'est l'endroit où nous verrons mouiller les immenses paquebots de croisière qui se succéderont durant notre séjour.
L'île de Santorin est une destination très touristique et nous rencontrerons énormément d'asiatiques qui viennent semble t'il se marier ici.
 
Notre marche est rendue facile au départ car le chemin est pavé mais très vite, il devient un véritable chemin de randonnée.
Il faut faire attention car il y a beaucoup de pierres volcaniques roulantes.
La chaleur commence à se faire ressentir et nous décidons d'une petite pause près d'une chapelle
pour entamer nos bouteilles d'eau.
Au loin, en contrebas, c'est Oia appelée également Ia.
En ville, les chemins sont à nouveau pavés
et nous croisons de nouveau des hôtels tous plus luxueux les uns que les autres.
 
Il est largement l'heure de déjeuner aussi nous décidons de nous arrêter sur l'une des nombreuses terrasses panoramiques en nous désaltérant de limonades
et en dégustant des légumes.
Oia semble être également une très belle ville
 
 avec, tout en bas, un petit port, mais nous vous en reparlerons.
 
Le blanc et le bleu sont des couleurs partout omniprésentes.
 
et en premier lieu, sur le drapeau du pays.
Depuis notre terrasse, nous apercevons un grand panache de fumée noire. Il semblerait qu'un incendie ait lieu un peu plus loin. Nous verrons plus tard, qu'il s'agit en fait de deux voitures qui ont entièrement brûlés car les secours ont mis du temps à arriver.
Cela ne nous empêche pas de flâner dans les rues de la ville et de faire une pause café freddo (le seul café que je peux boire !) à une terrasse ombragée d'un super petit café traditionnel.
 
La chaleur étant bien présente en cette fin d'après-midi, nous décidons de rentrer à Fira... en bus. L'île est parfaitement bien desservie en bus locaux, il suffit juste d'être patients pour les voir arriver et surtout d'user des coudes pour pouvoir y monter ! Nous n'osons pas imaginer comment ils doivent être bondés en pleine saison.
De retour à l'hôtel après notre marche  depuis la station de bus à l'hôtel, nous prenons une douche et allons nager et nous détendre à la piscine.
C'est divin !
Un peu avant 20h00, 19h00 en France, nous quittons à nouveau notre lieu de villégiature pour remonter à Fira admirer l'un des principaux attraits de l'île : le coucher de soleil.
Nous choisissons un bar un peu à l'écart du centre, To Kafenio.

surplombant Fira et le volcan et nous attendons que le soleil se couche.
Frédéric goûtera la bière locale, Volkan
tandis que je dégusterai un verre frais de vin blanc.
Nous picorons quelques spécialités locales.

La température commence à baisser, le soleil également, nous offrant un magnifique spectacle dont nous ne nous lassons jamais.
Retour à l'hôtel pour passer une bonne nuit réparatrice.

1 commentaire:

plou a dit…

vu le volcan