Le Grand Bouddha de Kamakura

12日(journée 12): 10月15日（水曜日）mercredi 15 octobre
La météo a complètement changé et c'est la pluie qui nous attend ce matin.
Avant de partir l'affronter, nous traversons la rue pour nous rendre au restaurant familial pour petit-déjeuner.

Et oui, la photo ci-dessus représente bien notre petit-déjeuner, sans doute le plus copieux que nous ayons eu durant toutes nos vacances.
Il se compose de riz, de champignons, d'algues, d'une soupe, de petits poissons crus, d'un poisson grillé, d'une omelette, de salades et de deux tranches de bacon, sans doute pour ceux qui ne pourraient pas manger le reste ! Le tout est arrosé de thé vert chaud et d'un verre d'eau.
Que semblent loin nos biscotte tartinées au beurre et à la confiture, nos croissants, notre café, notre lait, notre jus d'orange...
Rassasiés, nous quittons notre dernier ryokan et partons tout prêt, sous des trombes d'eau, pour visiter la Grand Bouddha de Kamakura.

Construit en 1252, le Grand Bouddha est assis tranquillement au milieu d'un parc.
Lui ne craint pas la pluie, nous nettement plus.

Refroidis par ce mauvais temps, nous décidons d'écourter nos visites à Kamakura et passons sans doute devant d'autres merveilles.
Nous préférons partir pour Tokyo où nous savons que là-bas, la pluie ne nous gênera pas, ou nous gênera moins.
La route est différente de celle par laquelle nous avons quitté la capitale japonaise il y a plusieurs jours et nous sommes étonnés de voir au-dessus de notre voie d'autoroute... une autre voie d'autoroute !

Pour vous donner une idée, regardez la photo suivante :
notre route est au niveau du sol.
Un premier pont nous surplombe sur laquelle se trouve une autre route tandis qu'un second pont, au-dessus de nous et du premier pont, abrite lui aussi une route !

On se croirait effectivement arrivés dans un film de science-fiction où les voies de circulation s'empilent les unes sur les autres.
Nous déposons notre voiture à l'agence de location; au revoir Titine du Japon; qui nous rend d'ailleurs de l'argent car nous la rapportons plus tôt que prévu. C'est une première !
Devenus piétons, nous empruntons le métro à l'abri de la pluie, munis de nos valises que nous déposons à notre hôtel et partons à l'assaut de Tokyo pour ces derniers jours qu'il nous reste à passer au Japon.