L'année 2013 est pour nous une année italienne !
Après des vacances en Italie, après une soirée du Progrès, au goût de l'Italie, c'est une nuit italienne à laquelle nous avons participé hier au soir dans le cadre des Nuits de Fourvière.
Rendez-vous à l'Odéon, le petit amphithéâtre de Fourvière où nous retrouvons 1 298 autres passionnés de la musique italienne.
La chaleur est accablante et pourtant il faut se serrer pour faire entrer tout le monde.
Nos espaces vitaux se restreignent, la température déjà très haute du fait des gradins en pierre surchauffés par le soleil, augmente avec la promiscuité de nos voisins.
Le petit coussin traditionnel de ces Nuits de Fourvière nous permet d'isoler nos séants de se transformer en pièces du boucher qui grilleraient sur une plancha mais à la longue, faute d'épaisseur, soyons clairs et direct, nous avons mal au cul et au dos !
Pourquoi un ingénieur ne mettrait pas au point un genre de petit siège escamotable où l'on aurait une assise rembourée et surtout un dossier.
On peut toujours rêver !
Mise à part ces petits tracas, sans eux, les Nuits ne seraient pas les Nuits, nous patientons que tout le monde se soit installé, dans ce cadre qui reste incomparable. Derrière la scène, nous voyons à nos pieds notre belle ville de Lyon.
Notre nuit italienne est composée de trois parties avec trois groupes différents.
Nous retrouvons tout d'abord un chanteur que nous avions découvert lors des Invites de Villeurbanne il y a quelques années, Piers Faccini.
Il est accompagné de Vincent Ségal au violoncelle.
Le duo nous fera rêver sur des chansons souvent tristes, mais tellement belles.
Nous adorons.
Le groupe de Gianmaria Testa interprète des chansons tout autant poétique mais souvent avec plus de rythme.
Sa chanson sur la Ligue du Nord est superbe. Il explique à son fils la volonté d'indépendance de ce parti politique italien en lui donnant l'image des océans, des mers, des rivières, des lacs, de l'eau, des gouttes d'eau elles mêmes qui voudraient devenir une entité unique et ne plus se mélanger aux autres gouttes.
Gianmaria Testa est pour nous, la découverte de la soirée.
Nous allons très vite nous documenter un peu plus sur cet artiste qui semble être engagé.
La lune apparaît d'ailleurs lors de son concert.
Enfin, pour la troisième partie, nous ferons la connaissance du groupe Canzoniere Grecanico Salentino.
Nous ne sommes pas fans.
Ça va une soirée, c'est entraînant, nous nous amusons à entendre des instruments de musique que l'on pensait oublié (xylophone, accordéon, flûtes...) mais nous ne ferions pas tout un concert. Frédéric qui est un garçon très calme était d'ailleurs prêt à faire un mauvais sort au musicien qui tapait sur son tambourin comme un forcené, rendant l'écoute de la musique très difficile.
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