Fête des Lumières 2012 (1/3)

Notre Fête des Lumières de cette année débute le 06 décembre et nous sommes accompagnés dans ce premier jour par nos amis malgaches et mauriciens qui découvrent pour la première fois cette belle et grande fête lyonnaise.
Notre grande promenade commence sur les Berges du Rhône par la vision au loin du Pont Lafayette tout en couleur.

Le pauvre Tsiory ne peut malheureusement pas l'admirer car la bise souffle sur nos visages et il est littéralement transi par le froid !
Rejoints par Frédéric, nous découvrons ce vol, de ce qui nous apparaît être, des baleines géantes.
Mais peut-être que ces êtres volants ne sont pas du tout des baleines.
Chacun y verra ce qu'il veut.

Le bouquet géant, Flower Tree du sud-coréen Jeong-Hwa Choi, installé là en 2003 à l'occasion de la Biennale d'Art Contemporain, est toujours source d'inspiration pour le prendre en photo, même si ce soir, il n'y a aucune lumière particulière.
Mais je l'aime bien, et je ne me lasse pas de le mitrailler.

Place Gailleton, nous sommes rejoints par Léo et découvrons l'oeuvre H2O. Des ballons gonflés à l'hélium qui joue avec la lumière au gré du vent, ou plutôt de la bise.

La Place Bellecour nous offre un cube géant, le Magic Cube, sur lequel trône la statue de Louis XIV et son cheval. Les couleurs du cube changent

et en nous approchant un peu plus, nous remarquons que des passants ont pris place sur des vélo'v qui "alimentent" le cube.

Ce sont ces coups de pédales qui permettent les changements de couleur 

 

 

jusqu'à obtenir des explosions

L'attraction est cependant "trop petite" par rapport à la grandeur de la Place Bellecour qui mériterait d'accueillir une œuvre majeure.
Nous avons l'agréable surprise de voir, pour la première fois nous semble t-il, les quais de Saône et pas seulement la Colline de Fourvière mis en lumière.
C'est très joli.

 

Et si nous arrosions cette édition avec nos amis, pour leur faire découvrir, le célèbre vin chaud ?
Merveilleux, magnifique, grandiose, exceptionnel... sont les adjectifs que nous pouvons utiliser pour parler de ce spectacle sur la façade de la Cathédrale Saint-Jean.

Les anooki sont bien présents sur la Gare Saint-Paul et même si nous sommes fans de ces petits personnages que nous aimons énormément, nous n'avons pas été conquis.
Peut-être aurait-il fallu trouver une autre façade que celle de cette gare ?
Mais il faut dire également que le froid commence alors à nous paralyser !

Pour accéder à la Place des Terreaux, tout comme nous l'avions fait pour accéder à la Cathédrale Saint-Jean, nous suivons le sens de circulation pour éviter, comme certaines années, de se faire piétiner par la foule, déjà nombreuse en ce premier soir.
Sur la Place des Terreaux, nous assistons à un très beau spectacle de lumière et de danse.

Certains danseurs apparaissent, par les jeux de lumière, ouvrant une façade, comme on aurait ouvert une porte.

A deux pas de là, et quelques marches montées dans la cohue d'une foule compacte, nous faisons connaissance avec de vieilles amies, les Kokeshi qui se sont installées dans la cour de l'Hôtel de Ville.

Nos amis ne se plaignent pas du froid, mais nous même, nous le ressentons maintenant traverser nos vêtements chauds.
Nous entrons dans un restaurant, dans lequel nous avions failli entrer l'an passé.
Il s'agit d'une crêperie, la Belle-Île.
Le repas est breton et délicieux.
Nous passons un très agréable moment, où les fous rires sont nombreux, et nous nous moquons de nous mutuellement, en toute amitié.
Réchauffés, nous prenons la direction du Pont Lafayette et de ses centaines d'oriflammes.

Un détour par la Place de la République, où semble s'être endormi cet énorme dragon de lumière.

La photo suivante ne rend pas la réalité de cette merveilleuse Rue de la République mise en lumière de manière admirable. On a l'impression d'entrer dans une cathédrale de lumière. 

Il commence à se faire tard, et tous demain, nous allons soit au travail, soit à l'université.
Il est plus sage de rentrer.
La suite demain... avec la venue de notre petit Maël.