dimanche 15 juillet 2012

Day 5 : on the road again !

Mardi 26 juin :


Il est déjà temps de quitter Washington D.C.
Avant de partir de la capitale fédérale, nous récupérons notre véhicule chez notre loueur de voitures.
Nous héritons d'une Toyota Corolla de couleur blanche avec laquelle nous ferons quelques milliers de kilomètres.
Muni d'une carte, me voici nommé co-pilote.
Il est assez facile de circuler dans Washington D.C. et la circulation n'est pas trop importante en ce mardi matin.
Rapidement, nous laissons derrière nous le District de Columbia et entrons au Maryland, colonie fondée en 1632 et devenue État en 1788.
Le paysage change rapidement et nous entrons dans les banlieues aisées de la capitale.
Les arbres sont grands et la nature très verdoyante.
Nous faisons rapidement une première halte dans un Parc National : Great Falls Park.
L'endroit nous laisse découvrir l'immense rivière Potomac qui traverse Washington D.C. avec de nombreuses chutes d'eau.
 
C'est incroyable comme la nature est ici immense.
Le niveau de la rivière est très bas ce qui nous laisse deviner les nombreux rochers. Ce paysage nous rappelle toutes ces séries et documentaires que nous avons vu sur les États-Unis.
 
Nous avons l'impression d'être si loin de toute habitation alors que Washington n'est qu'à trente minutes en voiture !
De l'autre côté de la rive, c'est l’État de Virginie, colonie crée en 1584, devenue État en 1788.
Voici une petite vidéo qui vous permettra de vous mettre dans l'atmosphère.

Comme tous les parcs nationaux, celui-ci est surveillé par les célèbres Rangers et leurs chapeaux reconnaissables.
L'heure tourne et nous avons de la route à faire car nous devons traverser le Maryland pour prendre la direction des montagnes Appalaches en Pennsylvanie.
Sur le chemin, nous photographions quelques scènes de la vie quotidienne tel ce facteur qui dépose le courrier dans les boîtes aux lettres de ses clients. Elles sont toutes installées du côté droit et le facteur à le volant à droite. Du coup, il ne sort pas de son véhicule pour déposer le courrier.
Nous traversons de petits ponts métalliques
et roulons, roulons, roulons, sur des routes droites quasiment vides de circulation.

 L'heure de déjeuner à sonné et nous profitons d'une chose extrêmement rare aux États-Unis : une aire de pique-nique.
Merci d'ailleurs aux habitants de Brownsville d'avoir eu l'idée de créer cet endroit pour les gens de passage comme nous. C'est très appréciable.

Le paysage a complètement changé ici en Pennsylvanie, colonie crée en 1681, devenue Etat en 1787. Nous voici maintenant dans la campagne profonde avec ses fermes et ses champs à perte de vue.
 Ici, on à l'impression d'être dans le village de la Petite Maison dans la Prairie. On verrait presque la cadette, se casser la figure en tentant de descendre la colline.

 Nous commençons notre ascension dans les Appalaches. C'est différent de nos montagnes car nous ne montons pas en une seule fois mais par "terrasses".
En effet, nous montons puis nous arrivons dans une plaine, puis nous montons, puis nous arrivons dans une plaine...
Enfin, nous arrivons au lieu de notre villégiature : Raystown Lake Resort.
C'est un immense camping en plein milieu de la forêt le long d'un immense lac.
Nous logeons au lodge

 et profitons de la vue que nous offre notre terrasse sur le lac en contrebas.
 Il est l'heure de manger.
Muni du plan remis à l'accueil du camping, nous décidons de partir à pieds vers la marina pour manger au seul restaurant disponible ici.
Mais avant cela, nous décidons de nous rendre dans l'épicerie proche de la marina, pour acheter de quoi petit déjeuner demain matin.
Nous rions des américains qui semblent tous se déplacer en voiture.
Nous n'aurions pas du car nous mettons plus de quarante-cinq minutes en pleine chaleur avant d'arriver dans cette charmante épicerie et jurons que nous également nous nous déplacerons en voiture dorénavant.

 Le restaurant est à quinze minutes de là, au bord de la marina.
 Nous nous installons et découvrons le menu très peu diététique mais faute de mieux, nous mangerons ces soirée là, des plats typiquement américains.

 Déjà, le soleil se couche
 
donnant de merveilleuses couleurs à la forêt environnante.

 Il est temps pour nous de rentrer, à pieds et chargés (5 litres de lait et de jus d'oranges, y'a pas plus petit !)
avant que la nuit noire nous surprenne.
Sur le chemin du retour nous croisons des écureuils, des lapins, des ratons laveurs...
 
 A notre arrivée à notre chambre, la nuit est belle et bien tombée.
Notre séjour ici dans ce coin si paisible va être bien différent des jours passés à Washington.
Nous allons vivre une parfaite harmonie avec Dame Nature.































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