Dark shadows

C'est le dernier film de Tim Burton et ses univers étranges.
Le film est un éponyme de la série inédite en France et qui fut diffusée aux États-Unis de 1967 à 1971 (1 225 épisodes !)
Une tentative de reprise eu lieu en 1991, de même qu'un téléfilm en 2004.
Cette fois, Dark shadows quitte le petit écran pour la grande toile et je trouve le résultat bien divertissant.
Nous avons aimé ce côté décalé entre ces personnages particuliers alliant humour et fantastique.
Tous les personnages sont attachants à leur manière, que ce soit le fantastique et drôle malgré lui, Barnabas Collins, la merveilleuse Elizabeth Collins, la particulière Docteur Julia Hoffman, l'horrible Angélique Bouchard, le simplet mais attachant Willie Loomis, le médiocre Roger Collins, les mystérieuses Victoria Winters et Josette Dupres, les énigmatiques David Collins et Carolyn Stoddard et la discrète Madame Johnson.
Nous avons aimé la B.O., les décors, les costumes.
Frédéric a trouvé des longueurs tandis que personnellement, j'aurai voulu qu'il dure plus longtemps car j'ai été transporté dans le film du début à la fin. Fin qui d'ailleurs, peut laisser prévoir un deuxième opus ?
Un petit problème dans le scénario mais pas le moindre : comment Barnabas, orphelin et fils unique, arrive à avoir des descendants ?


Pour le pitch : La famille Collins quitte Liverpool en Angleterre pour le Nouveau Monde en 1752.
Le jeune fils, Barnabas, au moment de monter à bord du navire qui le mène avec ses parents vers un univers inconnu, croise le regard maléfique d'une fille de son âge, Angélique Bouchard, fille de l'une des domestiques de sa famille.
Tout ce petit monde s'installe dans une baie en Amérique du Nord et les Collins décident de construire un immense château sur la colline qui domine le village de Collinsport.
Les années passent.
Angélique Bouchard n'a d'yeux que pour le beau Barnabas qui tombe éperdument amoureux de Josette Dupres. Angélique est folle de jalousie et va utiliser ses talents de sorcière, car c'est une sorcière, pour anéantir tous ceux qu'aime le jeune Collins : ses parents et surtout sa tendre Josette. Alors qu'il voit cette dernière se jeter dans le vide, il ne le supporte pas et se jette à son tour du haut de la falaise. Mais Angélique l'a transformé en vampire afin qu'il vive éternellement avec elle. Devant son refus, elle décide de l'enterrer dans un cercueil chaîné et de faire la ruine de sa famille.
En 1972, lors de travaux, une équipe de onze ouvriers découvrent le cercueil entouré de chaînes. Ils décident alors de les briser, laissant apparaître un Barnabas assoiffé après 198 ans de privation de sang humain...