vendredi 6 janvier 2012

El Museo Nacional del Prado

Le Musée du Prado c'est un peu Le Louvre espagnol.
 
Il ne peut se visiter en une seule fois comme nous l'avons fait, sans passer à côté de certaines œuvres, sans pouvoir admirer plus longuement celle que nous aimons, sans passer du temps pour voir les expositions temporaires. Nous manquons par exemple l'exposition du Musée de l'Hermitage de Saint-Petersbourg.
Après avoir fait la queue à l'extérieur pour acheter nos billets d'entrée et après avoir déposé nos affaires personnelles au vestiaire (véritable usine très ordonnée), nous pouvons entrer au Prado.
A l'entrée de la première salle, muni de mon appareil photo que je porte autour du cou, j'immortalise la scène de Frédéric entrant au Prado.
 
Aussitôt, une gardienne vient me prévenir qu'il est interdit de photographier dans le musée. On aurait pu me le dire en passant les contrôles, cela m'aurait évité de porter pour rien mon appareil durant toute la visite.
Que nenni, cela ne nous empêche pas de nous régaler les yeux en partant à la découverte des peintures espagnoles, italiennes, allemandes, britanniques, flamandes, françaises et des nombreuses sculptures, dessins et estampes.
Notre petit plan nous indique les chefs d'oeuvre à ne pas manquer.
 
Il y a foule devant l'un des tableaux que nous préférons : las Meninas (les Ménines) de Diego Velasquez peinte en 1656.

 
Il y a tellement de choses à voir et à dire.
Je l'ai tant et tant étudié en cours d'espagnol, qu'il me semble très familier.
Les peintures de Velasquez sont d'ailleurs à notre goût et j'aime son idée de peindre les personnes ayant des particularités physiques (des nains par exemple).
 
Il y a également les tableaux : Dos de Mayo
 
et Tres de Mayo
 
(Deux Mai et Trois Mai) peintes par Francisco de Goya qui nous plongent dans l'Histoire de l'Espagne et l'occupation sanglante française.
L'Adoration des Mages par Peter Paul Rubens est également très beau et d'actualité.

Nous pourrions continuer la liste pendant des heures.

Mais mine de rien, marcher dans un musée est épuisant et il nous apparaît très vite nécessaire de faire une halte pour s'asseoir, goûter et boire avant de quitter le musée.

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