Le pont d'Arles n'est plus

Nous prenons possession de notre chambre d'hôtel et bravons une pluie orageuse pour nous rendre à l'Office du Tourisme.
Selon la météo, le soleil devrait apparaître timidement durant ce long week-end, nous prenons donc l'option d'un pass nous permettant de visiter tous les musées et monuments de la ville.
Et nous voici partis, sous une éclaircie, à la découverte des rues d'Arles. Nous aidons d'ailleurs un couple d'italiens à trouver la Cathédrale Sainte-Trophime, que nous n'avons pas encore vue, grâce au plan donné avec notre pass. Frédéric leur parle en anglais, moi en italien, et le monsieur italien, quelques mots en français. J'adore ces situations où avec l'aide de plusieurs langues, on communique à merveille !
Et si nous allions voir le Rhône ? Les rues qui mènent au fleuve sont étroites, les maisons colorées.
Les terrasses ont été désertées par le passage des orages, mais de jolis pots de fleurs viennent illuminer la place.
Voici le Rhône qui arrive presque à la fin de sa course, avant de se jeter en Méditerranée. Depuis des siècles, des tentatives ont été lancées pour construire des ponts.
Dès l'époque romaine, il en existe un, dont on trouve les vestiges discrets : c'est le Pont Constantin qui devait ressembler à cela.
Les ruines d'un autre pont sont nettement plus visibles puisque deux énormes lions, sur chacune des rives, en marquent l'entrée. Des piliers, subsistent au milieu du fleuve. Le Pont aux Lions fut construit en 1868, pour relier en train Paris à Marseille en passant par Lyon. Il est détruit lors de bombardements en 1944 mais jamais reconstruit à cet endroit.