Cette journée pluvieuse nous a conduit au MAC Lyon (Musée d'Art Contemporain de Lyon) pour admirer deux expositions : l'une consacrée à plusieurs artistes indiens et l'autre au belge d'origine camerounaise, Pascale Marthine Tayou.
La particularité de l'exposition Indian Highway réside dans le fait qu'elle s'affiche dans plusieurs musées du monde mais à chaque fois de manière différente.
Dans celle-ci, nous avons apprécié l'immense camion sur lequel se trouve des passagers et fabriqué entièrement en capsule d'acier inoxydable par l'artiste Valay Shende.
Il y a également le typique petit moyen de locomotion indien l'autorickshaw et le camion citerne dont seuls les squelettes apparaissent. Ils nous font penser à des squelettes de dinosaures.
La couleur est omniprésente dans toute l'exposition, de même que le bruit, la sensation parfois d'être étouffés par les œuvres et les odeurs, comme si on était réellement en Inde.
Et oui les odeurs, car au second étage du MAC, il se dégage très vite une odeur d'encens qui provient d'une immense sculpture où sont attachés sur des fils de pêche des milliers de bâtons d'encens. Nous qui n'aimons pas trop cette senteur très entêtante, nous avons été servis. Mais c'est vrai que la profondeur de cette œuvre attire l'œil.
L'œil est inexorablement attiré également par cette immense mur d'ustensiles de cuisine en acier inoxydable. En effet, cette matière est synonyme de richesse en Inde.
La seconde exposition est tout aussi intéressante.
Le bois brut est présenté soit directement en troncs sur lequel reposent parfois de petits personnages, soit sculptés en forme de façades de maison et disposées devant d'immenses photographies de paysage.
Dans une pièce, se trouve également d'énormes pieux, certains très pointus, suspendus depuis le plafond sur les têtes des visiteurs. Par endroit, il est impossible de circuler et la menace de ces pieux vous fait hésiter à continuer votre route.
Une particularité a attiré mon œil moqueur : une statue de verre représentant une petite femme plutôt forte se tient debout, juste à côté d'une gardienne du musée, qui semble être sa réplique vivante parfaite !
Enfin, l'artiste joue également avec les couleurs d'innombrables sacs de plastique dans une immense mise en scène.
Deux belles expositions qui se tiennent à Lyon jusqu'au 31 juillet pour l'Indian Highway et jusqu'au 15 mai pour celle de Pascale Marthine Tayou.
Un bémol cependant : l'interdiction formelle de faire des photos. Habituellement, nous pouvions en faire, c'est dommage.
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