En ce lundi matin, alors que je tire les rideaux de la baie vitrée, je ne peux m'empêcher de laisser échapper un cri de stupeur : aaaaaaaaaaahhhhhhhhhh ! (oui, je sais, je joue assez bien la stupeur !)
Mais me direz-vous, pourquoi un tel cri au réveil ?
Et bien franchement, tout être normalement constitué ne peut réagir que de la sorte face à ce qui m'apparait alors comme : Le kidnapping du siècle.
Alors je tiens tout de suite à rassurer les proches de Frédéric, ce n'est pas lui qui a été kidnappé.
Sa voiture ? Non plus.
Je vous parle d'un énooooorme kidnapping de grandeur monumentale !
Les montagnes !
Quoi les montagnes ?
Et bien oui, les montagnes si belles, si hautes, si majestueuses que nous avons vu hier sous le soleil, elles ont littéralement disparu pendant la nuit !
Ah, si, si, je vous assure, là en face, hier il y avait une montagne avec tout plein de petits sapins, et sur la droite, une autre. Quant à ma gauche c'était carrément une immense chaine de montagnes qui se tenaient face à nous.
Et bien, ce matin, plus rien ! Nada ! Nothing ! Le néant ! Mais qu'allons-nous pouvoir faire alors dans cette Haute-Savoie devenue une immense plaine ?
Comment j'abuse du vin chaud ? Ah, ben, t'es pas sympa Fred tout de même ! Comment ça, il me reste des émanations d'alcool ?
Le brouillard ??? Et bien quoi, le brouillard ?
Aaah, bon sang mais c'est bien sûr (comme dirait l'Inspecteur Bourrel, c.f. Les Cinq Dernières Minutes)
Le brouillard ! Mais oui, les montagnes sont cachées par cette purée de pois.
Mais, qu'à cela ne tienne. Ce n'est pas cette météo anglaise qui va nous empêcher de pratiquer du ski.
Habillés, petit-déjeuner, douchés (enfin remettez le tout dans l'ordre), nous partons louer notre matériel chez Intersport Perrillat http://www.intersportperrillat.com/
Affublés de nos tenues de skis et déambulant avec la démarche caractéristique du skieur (franchement, passez moi l'expression, mais on a l'air cons en marchant !), nous achetons nos forfaits et commençons notre montée sur les pistes à bord de notre télécabine. Je dis la notre, car, en cette période de l'année, il n'y a pas foule. Trop cool !
Bon, le petit hic, c'est que le ciel gris du village, se transforme en véritable fog londonien en haut des pistes. Il est si épais que nous ne distinguons ni le paysage, ni les pentes, ni même les autres skieurs : nous n'apercevons que des formes fantomatiques
Nous commençons néanmoins une superbe journée de ski où en parfait aveugles, nous utilisons notre ouïe pour nous diriger. En effet, notre vision ne nous sert pas à grand chose, puisque sans exagérer, dans certains coins, nous ne voyons pas plus loin que le bout de nos skis. En descendant, nous avons l'impression de flotter dans une masse blanche : le ciel est blanc, le sol est blanc. A plusieurs reprises nous sommes forcés de nous arrêter car le ciel se confondant avec le sol, nous ne distinguons alors pas du tout le relief !
La pause du pique-nique se fait en plein air, sans bien savoir où nous nous trouvons (peut-être sommes-nous au bord d'un précipice !)
Pour terminer la journée où j'ai bien progressé avec le conseils de Frédéric, et pour se réchauffer, avant de redescendre au village, nous buvons un verre de vin chaud. Cela nous fait le plus grand bien !
Allez vite, un dodo et demain nous repartons à l'assaut des pistes !
1 commentaire:
pas facile de skier dans la purée de pois savoyarde, mais bon çà va s'arranger !! Vous auriez du vous mettre une clochette autour du cou ...
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