mercredi 16 septembre 2009

Mea culpa

Bon je l'admets publiquement, j'ai enfermé Frédéric dans l'appartement toute la journée.

Enfin, quand je dis enfermé, ce n'est pas tout a fait exact.
Je vous explique : hier au soir, en rentrant, Frédéric m'a donné ses clés pour ouvrir la porte, tandis que j'avais les miennes dans mon cartable (non, je ne rentrais pas de l'école !).
La porte passée, j'ai pendu ce que je pensais être mes clefs sur mon porte-clés à côté de celle de ma voiture. Mais ce n'étaient pas les miennes puisque au même moment les miennes se trouvaient dans mon cartable !
Sur ce, nous passons une bonne nuit.
Ce matin, en partant pour le bureau, je prends mes clés et je pars comme je le fais tous les jours comme des millions d'autres français.
Mais un peu plus tard dans la matinée, je reçois l'appel désespéré de Frédéric qui souhaite aller acheter du pain mais il ne trouve pas ses clés.
Et savez-vous ce qu'il ose me dire ? : "Tu n'aurais pas pris mes clefs en partant ?"
Et là très vite, les questions suivantes me traversent la tête : Comment peut-il me soupçonner ?
Moi ! Celui qui n'oublie jamais rien ! Qui pense à tout ! Bref, moi qui suis une perle, d'une efficacité extrême...
Je lui réponds, pour lui faire plaisir, que je vais vérifier (tout en étant sûr de moi et rigolant déjà lorsqu'il va les retrouver et que je pourrai me moquer de sa tête de linotte !)
J'ouvre délicatement mon petit cartable bleu et noir, je regarde dedans et rassuré je découvre deux jeux des clés de l'appartement.
Argh ! Misère ! Malheur ! J'ai effectivement les clés du pauvre Frédéric qui ne peut sortir de l'appartement.
Car en fait, il n'est pas du tout enfermé. C'est juste que s'il sort dehors, il s'enferme lui même (pas de poignées à notre porte !)

Alors ce soir, oui, je fais mon Mea Culpa, même si, reconnaissons-le, si Frédéric ne m'avait pas donné ses clefs hier au soir, rien de tout cela ne serait arrivé !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Fred sans PAIN dur dur !!!!!!

plou a dit…

Tu connais le prénom d'Alzheimer ?