Le sommet du volcan n'est pas très loin.
Nous passons le contrôle pour vérifier que nous avons bien nos autorisations pour nous rendre au sommet.
Le chemin est caillouteux et très pentu. Le vent souffle de plus en plus fort et il fait de plus en plus froid.
Nous suivons un groupe de touristes suisses-allemands qui ont du mal à monter.
Nous aussi. Ces 200 mètres ne sont pas une partie de plaisir. A cette altitude, l'oxygène est plus rare, et nous devons, en plus de l'effort, contrôler notre respiration et notre rythme cardiaque. Frédéric a un peu plus de mal que moi, problèmes de respiration, étourdissements.
Je fais le malin derrière lui pour lui donner du courage mais je le veille de près. Je peux l'avouer maintenant, moi aussi, le déficit d'oxygène me provoque quelques étourdissements dont les symptômes sont de brèves apparitions de petites étoiles dans ma vision. Mais ce n'est que passager.
Fort heureusement, nous trouvons notre rythme de marche et doublons mêmes quelques touristes.
Enfin, la cratère se rapproche accompagné d'une petite odeur de souffre.
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