Les spectateurs sont déjà installés sur les gradins romains, et munis de notre coussin (prêté par le Département du Rhône), nous les imitons.
Comment imaginer qu'on pourrait jouer dans théâtre construit en -15 avant JC, en 2009 après JC ! Incroyable ces romains non ?Cette soirée sera japonaise.
Quatorze musiciens jouent du tambour (taiko en japonais).
Mais pas seulement du tambour. Ils jouent également avec de minuscules instruments à percussions (ils interprètent d'ailleurs une version comique du jeu 1, 2, 3 soleil) mais aussi avec des instruments à corde et à vents.Les tableaux se succèdent plus merveilleux, étranges, amusants, énigmatiques les uns que les autres.
Que dire de celui où sept musiciens se tiennent assis en ligne, jouant à tour de rôle ou ensemble, avec une technique de maniement de la baguette que nous voyons depuis notre place, comme si tantôt l'on assiste à une version accélérée du spectacle, tantôt à une version au ralenti.Il y a également la scène finale où deux musiciens jouent sur les impressionnants O-daiko (d'énormes tambours).
Bien entendu, ils ne jouent jamais debout, ou très rarement. La plupart du temps, ils sont assis en tailleur, font le grand écart, sont étendus sur le sol... Bref, ce ne sont plus seulement des musiciens mais également de grands sportifs.Le rappel nous permet de jouer avec eux puisqu'ils nous font taper dans les mains aux sons de leurs tambours.
Nous passons un très bon moment, même si dans certains tableaux, quelques longueurs se font sentir.
On comprend la signification du mot kodo lorsqu'ils jouent : tout notre corps est secoué par les vibrations des énormes instruments qui touchent notre coeur.
La musique nous entraîne dans des rêveries, où l'on imagine la nature autour de soi.
Nous recommandons ce concert à ceux qui pourraient le voir et disons bravo aux musiciens.
http://www.kodo.or.jp/news/index_en.html
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