jeudi 11 octobre 2007

21ème jour :




Samedi 18 août :
comment ça c'est notre dernier jour ? Déjà !
Oh, non !
Et si, mais il faut bien rentrer pour pouvoir repartir ici ou ailleurs.
Nous quittons Québec pour l'immense métropole qu'est Montréal.
Ce sera une rapide visite de la ville. Nous trouvons une place au pied de l'immeuble de Radio-Canada. Ce sera une matinée shopping dans le quartier branché du Village. C'est là d'ailleurs que nous déjeunons au restaurant Café européen. C'est une énorme bâtisse en briques rouges sur plusieurs étages.Nous commandons deux smoked meat. Lorsque le serveur nous les apportent, nous nous regardons interloqués : nous avions choisi deux petits smoked meat mais l'assiette est immense. Pourtant, ce n'est pas une erreur. Nous avons du mal à terminer ce plat, très calorique.
L'heure tourne et le départ approche. C'est une journée de course.
Nous allons visiter mon cousin Greg et Cathy pour apporter quelques cadeaux à eux et leurs deux fils Gabriel et Jonathan. Le petit Jonathan est né quelques jours auparavant. Nous avons toutes les misères du monde pour nous rendre chez eux. En effet, l'itinéraire que nous suivons est dévié car des marchés se déroulent en plein air. Cela provoque beaucoup d'embouteillages. Enfin, nous parvenons dans leur rue. Nous sommes très contents de revoir Greg et Gabriel et d'enfin voir Cathy et le bébé. Nous passons peu de temps avec toute la petite famille mais un avion n'attend pas malheureusement.
Nous parvenons sans encombre à l'aéroport Montréal-Trudeau.
Notre première mission est de rendre notre titine. Cela se déroule au parking des voitures de location. Un homme parle fort, en français : il est hors de lui car on lui demande de payer un supplément à la location pour un retard de... cinq heures ! L'employé, un anglophone, reçoit toute la colère de l'énergumène qui est malheureusement un citoyen français ! L'homme part en en grommelant qu'il n'utilisera plus les services d'Avis. Le même employé s'occupe de nous et nous explique que la société aurait pu faire un geste pour une heure de retard mais cinq cela représente tout de même une demi-journée ! Je lui donne raison.
Nous nous dirigeons vers le comptoir d'Air France dans l'aéroport international où nous faisons enregistrer nos bagages. Ouf, nous sommes plus légers car nos valises commençaient à être lourdes. En attendant d'embarquer et de passer dans la zone internationale nous décidons de magasiner une dernière fois. Soudain, des hauts-parleurs indiquent que les départs changent de terminal. Nous assistons alors à un mouvement de foule qui ne cesse de s'amplifier. Très vite, de nombreux policiers investissent les lieux, l'accès à la zone internationale est bouclée et les personnes qui s' trouvaient par centaines sont évacuées et passent dans les couloirs de l'aéroport. Nous ne nous inquiétons pas outre-mesure mais nous rendons compte que quelque chose ne va pas bien ici. Comme à son habitude, la rumeur apparait : quelque soit la langue parlée, chacun entend une rumeur. La notre, vient d'un marchand de souvenir, qui nous informe qu'un homme aurait passé les services de douane et de sécuriré avec un liquide douteux, ce qui expliquerait la panique actuelle. Les queues ne bougent plus et les gens sont coincés dans les corridors des barrières de l'aéroport. Devant cet attroupement, nous décidons de nous avancer et de commencer à notre tour la queue. Quelle mauvaise idée nous avons eu ! Nous devons rester debout durant plusieurs heures ! Tous les avions sont retardés. La presse, la radio et la télévision arrivent pour couvrir l'incident. J'ai l'impression que les gens qui regarde RDI ou LCN en ce moment doivent en savoir plus que nous. Car franchement, comme en France, quand il se passe quelque chose avec les moyens de transports, les personnes sur place sont les dernières averties !
Enfin, après de nombreuses crampes, la zone internationale s'ouvre sous les applaudissements de la foule ! Les douaniers hurlent à tout va, que nous ne devons pas avoir de liquides sur nous sauf si cela tient dans le sachet en plastique qui nous est distribué. Des passagers, terminent alors leurs bouteilles d'eau, de jus de fruits...
C'est notre tour. Nous passons la douane facilement... et attendons à nouveau car tous les vols sont décalés !
Il est plus de minuit lorsque notre avion décolle. Nous n'avons toujours pas mangé ! Le repas est avalé avec joie. Ni l'un ni l'autre ne pourra suivre le film diffusé ce soir. Nous tombons dans les bras de Morphée très rapidement.

Au fait, pourquoi cette panique à l'aéroport ? Vous le saurez dans le prochain billet.
Patience....

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