mercredi 3 décembre 2025

Shaun the Sheep: The Flight Before Christmas / L'incroyable Noël de Shaun le Mouton

 

On poursuit l'ouverture du Calendrier de l'Avent de Vu d'ici, lu ailleurs, avec un film d'animation sorti en 2023, Shaun the Sheep: The flight before Christmas / L'incroyable Noël de Shaun le Mouton.
C'est une histoire qui met en scène Shaun le mouton et son univers créé par Nick Park (1958) et dont les épisodes ont été diffusés dans le monde entier (6 saisons / 170 épisodes / 2007 à 2020 / CBBC)
Nous l'avons vu en direct, un dimanche où le froid était bien présent dehors mais nous bien au chaud devant notre téléviseur branché sur .

Noël se prépare à la ferme. Shaun et ses amis décorent leur maison avec l'aide du chien Bitzer qui leur apporte de vieilles décorations. Les moutons sont ravis de la leur jusqu'à ce que Shaun accroche les chaussettes à la cheminée. Il se rend compte alors qu'elles sont toutes petites. Alors qu'il regarde par la fenêtre, il voit celles du fermier qui sont en train de sécher. Elles sont très grandes et Shaun imagine déjà tous les cadeaux qu'elles pourraient contenir. Il décide alors d'aller les chercher sans se rendre compte que le petit Timmy l'accompagne. Celui-ci est embarqué malgré lui par le fermier et par Bitzer qui prennent la direction de la ville pour vendre les cocktails de Noël. Shaun et quelques uns de ses amis, les poursuivent...
L'univers de Nick Park on adore, et encore plus en période de Noël. Ces personnages en pâte à modeler sont super jolis et l'humour de ces films d'animation est comme on l'aime : un humour soooo british mais tellement drôle. On s'inquiète de savoir comment le pauvre Timmy va pouvoir quitter sa famille "d'adoption" et surtout le petit garçon qui en devient propriétaire. Mais Shaun the Sheep: The Flight Before Christmas / L'incroyable Noël de Shaun le Mouton n'est pas qu'un film de divertissement. Il apporte sa petite morale à notre société hyper connectée, hyper centrée sur soi-même, où l'on oublie même ses proches pour se mettre en avant et paraître parfait.

Forcément, tout se termine bien et l'on assiste même au traditionnel repas de Noël typiquement britannique avec les Christmas crackers et les fameuses couronnes de papier.

16e Championnat du Monde de Pâté-Croûte

 


Lundi dernier s'est tenu à Lyon le 16e Championnat du Monde de Pâté-Croûte.
Si l'année dernière la compétition internationale a été remportée par le Japon, cette année, c'est notre pays qui récupère le titre grâce au pâté-croûte de Thibault Gonzales, Chef Charcutier à Thuir dans le Département des Pyrénées-Orientales.
Un grand bravo à lui et on salive de gourmandise sa création juste en la regardant en photo.




mardi 2 décembre 2025

Père Noël et fils

Durant cette période des fêtes, nous allons essayer d'écrire des billets ayant pour thème Noël.
On débute avec Père Noël et fils 
diffusé le samedi 24 Décembre 1983 sur . Voici le programme issu du numéro 1230 de Télé 7 Jours mettant à la une, Romy Schneider (1938-1982)

Le soir du 24 Décembre, Thomas, un Père Noël de grand magasin, rentre chez lui de mauvaise humeur : on lui a volé, au vestiaire, ses vêtements de ville et le voilà obligé de rester en tenue de travail. Bien qu'il vive seul, chez lui, Thomas découvre des paquets cadeaux dans la cheminée. Etonné, il en déballe un qui renferme un cheval en peluche. C'est alors que surgit Claire, une voisine, qui, montée sur le toit pour faire une surprise à son fils, s'est trompée de conduit de cheminée. Son fils est malade et elle doit user de ce stratagème pour déposer les cadeaux dans la cheminée sans être vue. Mais elle a peur du vertige. Elle demande à Thomas de l'aider à remonter les paquets et les voilà partis dans l'escalier de l'immeuble...

Ce téléfilm est dans la lignée du Père Noël est une ordure sans bien sûr avoir son humour. C'est en effet une satire sociale de cette période de l'année où l'on se rend compte que, malgré tout, Noël n'apporte pas la joie dans tous les foyers de la même manière. On aime à retrouver Jean-Claude Brialy (1933-2007) dans le rôle de Thomas qui n'a pas une grande passion pour les enfants mais nettement plus pour l'alcool.

Père Noël et fils permet également de revoir une multitude de comédiennes et comédiens incontournables de ces années-là. 
Le chef de Thomas est par exemple Sacha Briquet (1930-2010). 
Mais on croise également Robert Rollis (1921-2007) en SDF,
Hubert Deschamps (1923-1998) en compère du précédent SDF.
Les voisins sont joués par Marthe Villalonga (1932), Muse Dalbray (1903-1998), 
Popeck (1935),
Christophe Bourseiller (1957),
Yvonne Clech (1920-2010)
En face de Jean-Claude Brialy, nous avons la joie de revoir, dans le rôle de Claire, la grande Annie Girardot (1931-2011).
On aime les décors, tellement caractéristiques des décors que l'on voyait à la télévision et même s'ils font faux, ils nous plongent dans de merveilleux souvenirs. Là, on a l'impression d'être sur les toits en compagne de Mary Poppins.  
Notons quand même que dans cette scène sur les toits, nos deux héros assistent à une scène d'amour plutôt osée pour un téléfilm de Noël.
On aime à retrouver les décorations de Noël que nous avons connues et qui était d'une réelle simplicité. Qui, de notre génération, n'a pas vu ces jolies peintures naïves sur les vitrines des magasins
ou qui n'avait pas chez soi un sapin décoré avec ces guirlandes qui laissaient autant d'aiguilles au sol que l'arbre qui en était paré.
Faisons un gros plan sur le téléviseur à gauche du sapin de Noël. C'était l'époque de l'apparition des téléviseurs portatifs qui captaient, souvent avec de grandes difficultés, les émissions de télévision.
Bien entendu, comme tout bon téléfilm de Noël, tout se termine bien puisque le jeune Raphaël; quel beau prénom; reçoit son plus beau cadeau de la part du Père Noël : son chanteur préféré, Johnny Hallyday (1943-2017)

lundi 1 décembre 2025

Il y a 30 ans, j'incorporai le 19e RG

On remonte ce soir en ce début du mois de Décembre 1995, en pleine grèves qui avaient paralysées le pays. Si 30 ans plus tard, j'ai un peu changé, la situation sociale de notre pays est toujours la même puisque rappelez-vous, ces mouvements sociaux très durs portaient sur... la sécurité sociale et la retraite ! 30 ans plus tard, les mêmes sujets secouent notre pays au gré des changements de Présidents, de Premier Ministres et de Gouvernements. 
En 1995, la guerre avait lieu en Europe en Bosnie-Herzégovine entre populations bosniaques, croates et serbes. Mais c'était un conflit interne, religieux. 30 ans plus tard, la guerre en Europe n'a pas disparu, loin de là et l'on assiste même à la réapparition de conflits pour permettre à un état agressif, la Russie, dirigé par un fou dangereux d'envahir un voisin. Ca, c'est une première sur notre continent depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Si en 1996, il était annoncé la fin du service militaire, sa réintroduction sous une forme ou une autre, face à des voisins aussi belliqueux est d'actualité plus que jamais. Déjà d'autres états européens l'ont réintroduits ou sont sur le point de le faire.
Alors ce n'est pas pour cet état des lieux actuel de géopolitique que nous écrivons ce billet ce soir, mais bien pour fêter le début de mon service militaire il y a 30 ans.
Il y a 30 ans en effet, j'incorporai le 19Régiment du Génie à Besançon alors dirigé par le Colonel Louis Dubourdieu (1994-1996) puis par le Colonel Francis Delbart (1996-1998). De tout cela, nous avons déjà eu l'occasion de vous en parler à diverses reprises notamment aux dates anniversaires. https://fredraph.blogspot.com/2008/09/19me-rgiment-du-gnie-de-besanon.html et https://fredraph.blogspot.com/2015/12/la-9512.html
Mes billets ont eu un relatif succès, surtout lu par d'anciens de ce régiment et j'envisage peut-être d'adhérer enfin à l'amicale des anciens si elle existe toujours mais j'en doute, son site Internet ne semble en tout cas pas être très à jour.
Sur la vidéo de promotion de recrutement suivante, on voit des barges qui flottent sur l'eau. Ce sont sur ce type de véhicules que nous avions défilé sur le Doubs à Besançon. Côté uniformes de combat et matériel, tout semble avoir bien changé la aussi en 30 ans.

Martin Eden

EXCEPTIONNEL !
INCROYABLE !
Et pourtant samedi soir, nous sommes allés au TNP avec un peu d'appréhension car on avait été extrêmement déçus par la première pièce jouée dans notre abonnement et on ne pensait pas débuter ce billet par ces deux mots !
Tout le monde connaît au moins un livre de l'auteur américain Jack London (1876-1916); White FangCroc-Blanc (1906). Mais là, c'est un roman paru en 1909, Martin Eden. Ce roman est très proche de la vie de l'écrivain et pourtant il a toujours dit qu'il n'avait pas raconté la sienne.

Attention, c'est bien un roman que nous avons vu adapté en pièce de théâtre hier par une très efficace mise en scène et adaptation de la part de Mélodie-Amy Wallet. Elle a su mettre en scène ce roman, qui finalement nous est lu mais pas simplement par la lecture. Non, il est récité par cœur par deux formidables artistes qui donnent vie à Martin Eden. Ces deux comédiens jouent la totalité des personnages sans aucune difficulté aucune pour les spectateurs une fois que nous avons compris ce procédé. Ils sont aidés par un duo de musiciens; Anthony Caillet et Marion Chiron; avec des symphonies qui viennent ponctuer de manière admirable toute l'histoire. Ils apportent toute leur énergie à dérouler l'histoire sans aucun temps mort. Si l'on pensait au départ que la durée annoncée de 2h20 allait être compliquée, nous assurons n'avoir jamais trouvé le temps long. Martin Eden nous donne à réfléchir sur ce personnage mais également sur notre société. Nous suivons l'évolution de Martin, marin aventurier, découvrant un livre puis les dévorant tous car il réalise que par amour mais également pour changer de condition sociale, la connaissance va lui permettre de se transformer. Il va réaliser combien l'individualisme est dangereux pour le vivre ensemble et qu'il est tout aussi dangereux d'appartenir à une élite qui pense avoir toute les connaissances et qui ne se réinvente plus, sans plus écouter le monde extérieur. Le Je l'avais déjà écrit ! résonne encore dans nos têtes lorsque Martin Eden réalise que tout ce qu'il a écrit et envoyé à différents journaux puis maisons d'édition a été refusé mais que dès que les projecteurs sont braqués sur lui, tout devient éditable et surtout tout rencontre le succès alors que Je l'avais déjà écrit ! On reconnait en effet, les terribles galères que Martin a vécu alors même que les textes qui allaient le faire devenir riche et important existaient déjà mais n'avaient alors intéressés personne. 
Damien Zanoly et Karyll Elgrichi sont bluffant. Ils parviennent par leur jeu à nous faire passer d'une émotion à l'autre en apportant une touche de modernité à l'univers raconté par Jack London. Une mention particulière à Damien pour son interprétation du cauchemar que fait Martin Eden. On reste cloué sur notre fauteuil tellement son jeu; ainsi que les lumières qui l'accompagnent; nous plongent dans ce très mauvais rêve. 
Martin Eden est marin. Il mène une rude existence faite de voyages, de basses besognes et de bagarres dans les bars. Mais sa vie est totalement bousculée lorsqu'il vient en aide à un jeune homme qui a pour sœur, Ruth Morse, une très belle jeune femme cultivée issue de la haute bourgeoisie californienne. Il en tombe immédiatement amoureux et décide, pour lui plaire, de se cultiver par la lecture. Il lit tout, tout le temps. Mais il comprend assez rapidement qu'il ne fait pas partie de ce monde et que les difficultés vont durer malgré son enrichissement culturel...
Le TNP nous a proposé une très belle adaptation et nous rassure sur le choix fait dans notre abonnement. Si vous trouvez des places, ruez-vous au TNP de Villeurbanne pour assister à l'un des prochaines représentations de Martin Eden. La nôtre a été acclamée pendant de longues minutes avec une salle debout devant cette prodigieuse performance.

Sur la route du retour de La Garde-Freinet à L'Isle-sur-la-Sorgue

Le soleil brille fort en ce jour férié du 11 Novembre à Cavalaire-sur-Mer sur l'Esplanade De Lattre de Tassigny ainsi que sur le port de plaisance.
Le Père Noël nous fait signe, comme un au revoir car il est temps pour nous de rentrer à Villeurbanne. 
Vous nous connaissez, nous ne rentrons jamais directement car nous avons le temps. Un arrêt s'impose dans le village perché de La Garde-Freinet (1 848 habitants) où nous nous promenons à la découverte des places et des ruelles du bourg. 
Nous passons devant le lavoir et tout près de la fontaine que nous ne pouvons prendre en photos car une dame faisait le plein d'eau.
On monte à nouveau en voiture car il est temps de diner; déjeuner dans les autres régions; et c'est à L'Isle-sur-la-Sorgue (20 315 habitants) que nous décidons de nous installer en terrasse en bord de Sorgue près de cette imposante maison qui abrite une banque.
Si nous sommes venus plusieurs fois à l'Isle-sur-la-Sorgue, il nous semble pourtant que c'est la première fois que nous découvrons le centre-ville. Place de la Liberté, on aime ces devantures d'anciens commerces.
Place de l'Eglise, nous passons devant l'imposante Collégiale Notre-Dame-des-Anges. Mais l'heure tourne, nos vacances de la Toussaint prennent fin, il nous faudra revenir ici dans cette commune du Département du Vaucluse pour y passer plus de temps.