C'est donc en Dombes que nous sommes allés randonner hier.
Attention, on dit la Dombes pour parler de la région mais les Dombes pour parler des étangs qui s'y trouvent.
Nous garons notre voiture dans une toute petite commune de 569 habitants, Le Plantay et plus précisément sur le parking de l'Abbaye Notre-Dame-des-Dombes, mais nous y reviendrons dans un prochain billet.
Au Pré Saint-Joseph se dresse la statue de Joseph et de Jésus alors enfant.
Pour ceux qui ne connaissent pas la Dombes, c'est plat. Nous allons avoir un dénivelé de... 9 mètres alors autant vous dire que notre marche va être rapide sans aucun ralentissement. Cette platitude me fait penser à la région Québécoise de Lanaudière, les étangs mis à part.
Nous ne tardons pas d'ailleurs à rencontrer l'un d'entre eux parmi les 1 300 existants.
Ils ont tous une légère pente qui permettent de les vider par un thou; sorte de canal qui vidange les étangs tous les quatre à cinq ans. Cela permet de pêcher les poissons piégés dans les étangs qui s'assèchent. Dans ceux asséchés, ils servent de lieux de culture.
Voici les installations, souvent très anciennes, qui permettent ces transferts d'eau. Sur la seconde photo, on voit un étang asséché
qui sera sans doute cultivé avec de l'avoine ou du maïs.
Tout juste à côté de celui-ci, au contraire, un autre étang a été rempli et va permettre l'élevage de carpes et de brochets. La chair du brochet sera utilisée localement dans les célèbres quenelles lyonnaises.
S'il fait frais en début de matinée, fraîcheur accentuée par le vent du Nord, il n'y a quasiment pas un seul nuage et le soleil brille.
Se promener dans ces conditions est très agréable et nous assistons au réveil de la nature.
Parfois la nature nous rappelle combien la vie de ses habitants est rude telle l'apparition sur le chemin de cet œuf d'oiseau tombé du nid. Il viendra sans doute nourrir d'autres animaux.
Car des oiseaux, du fait de la présence des étangs, il y en a énormément et de différentes espèces.
On ne compte plus les messieurs canards et mesdames canes qui nous surprennent ou sont surpris de notre présence.
Dans la Dombes, comme partout dans la campagne française, on trouve quelques ruines. Ici, un vieux véhicule utilitaire rongé par les plantes ou là un ancien portail de château envahi par la végétation.
C'est près d'une ruine d'une cabane improvisée que nous pique-niquons.
Dans le village de Saint-Nizier-le-Désert (922 habitants), une photo montre que la maison qui abrite ce restaurant n'a pas trop changée.
Derrière de hauts arbres, un château semble vouloir se cacher. Construit en 1768, il n'a pas fière allure et disons le franchement, est plutôt moche.
Si l'on reparle des animaux, on voit en Dombes de nombreux chevaux
et quelques vaches, elles-mêmes accompagnées de grands oiseaux blancs..
Mais l'animal que nous rencontrons en nombre dans la Dombes et que l'on a l'habitude d'avoir dans nos assiettes dans les très nombreux restaurants qui en proposent sur leurs cartes, ce sont les grenouilles.
Nous en voyons une multitude, telle celle-ci sauter dans l'eau durant toute notre marche.