Une église romane

Au lendemain du Jour des Morts et comme nous étions en vacances, nous en avons profité pour faire le tour des cimetières où les proches de ma famille sont enterrés pour fleurir les tombes.
Cette année, nous avons poussé un peu plus loin cette "tournée" puisque nous nous sommes rendus dans la Région de Bourgogne-Franche-Comté, dans le Département de Saône-et-Loire dans le village natal de la Maman de mon Papa qu'il n'a malheureusement pas connu. Sa tombe n'est d'ailleurs pas dans ce village mais à Roanne dans le Département limitrophe de la Loire. 

En Saône-et-Loire, c'est en effet le berceau familial de cette branche de ma famille qui a ses racines dans le charmant village de Saint-Maurice-Lès-Châteauneuf.

595 habitants y résident toujours.

Dans le village, il y a une chapelle romane, la Chapelle Saint-Benoît de Saint-Maurice-Lès-Châteauneuf a été construite au XII^e siècle et était l'église du village jusqu'en 1860. L'église devint alors chapelle et vit sa nef être détruite. Le reste du bâtiment fut toutefois conservé.

Elle est entourée par son ancien cimetière 

où l'on parvient encore, mais de plus en plus difficilement à lire les noms des personnes enterrées ici dont de nombreux ancêtres comme l'ont révélé des recherches généalogiques. On ne peut malheureusement plus pénétrer dans la chapelle pour des raisons évidentes de sécurité comme l'alertent les barrières installées tout près de l'édifice religieux.

Tout près de là se trouve le Monument aux Morts qui fait partie des 51 000 monuments édifiés à la fin de la Première Guerre Mondiale que l'on vient de commémorer il y a quelques jours.

Un petit saut au nouveau cimetière où là aussi reposent des aïeules et aïeux.

On y croise un chat qui semble nous montrer quelque chose. A l'abri sur les pierres chaudes du mur, un serpent s'y prélasse. Pour les amis des animaux, ni le chat, ni le reptile ne sont blessés, le chat ayant effrayé le serpent qui a préféré se cacher dans une cavité du mur.