Le Domaine du Rayol

Direction aujourd'hui Le Rayol-Canadel-sur-Mer (644 habitants), là où en 1909, un banquier parisien originaire du village voisin de Bormes-les-Mimosas, Alfred-Théodore Courmes (1859-1934) fait l'acquisition de 40 hectares de forêts dans le Vallon du Figuier. Grand voyageur, il a visité le Maghreb, Madagascar, La Réunion, l'Empire Ottoman, le Tonkin, Ceylan, l'Australie, les Nouvelles-Hébrides, l'Amérique et l'Inde. Il lance avec son épouse Thérèse, le Domaine du Rayol où ils font construire une ferme et leur maison, l'Hôtel de la Mer. Ils débutent en parallèle un aménagement paysager de l'immense jardin. La première maison étant trop grande, ils en font construire une deuxième, Le Rayolet. A la disparition du propriétaire, son épouse conserve encore quelques années son domaine avant de le vendre en 1940 au constructeur aéronautique Henry Potez (1891-1981) qui continue son embellissement. Mais à la fin des années 1960, la famille Potez ne vient guère plus dans le Domaine du Rayol qui tombe dans l'abandon. Commencent alors toute une série de projets immobiliers à chaque fois rejetés. Il faut attendre 1989 pour que le Conservatoire du Littoral l'achète à son tour et en face ce Domaine du Rayol que l'on peut visiter. Voici la première maison, côté entrée principale puis sur l'autre façade qui surplombe la mer.

Chaque saison permet de voir les plantes et les fleurs à des stades différents mais chacune de ces périodes de l'année permet d'apprécier le jardin botanique de manière totalement différente.

Nous sommes en plein Automne, mais pourtant, la nature est loin d'être endormie au bord de la Méditerranée. 

Le Domaine du Rayol nous plonge dans différentes ambiances et sur différents continents ou régions : l'Australie, l'Afrique du Sud, l'Amérique aride, le maquis, la Californie, le Chili d'altitude, le sentier botanique, l'ancien verger, la Grande Perspective, la Nouvelle-Zélande, l'Amérique subtropicale, l'Asie subtropicale, les Canaries, la Pointe du Figuier. Nous avons eu la chance de voir en vrai certaines des plantes que nous croisons par nos nombreux voyages.

Voici tout d'abord un florilège de gros plans de fleurs, de cactus, d'arbres, d'arbustes.

Nous mettons une mention spéciale pour ces fougères arborescentes venues de Nouvelle-Zélande dans le Vallon du Figuier, près du petit ruisseau.

Vous avez déjà pu voir l'Hôtel de la Mer qui est la maison principale, celle par laquelle on entre dans le domaine mais nous pouvons également aller voir Le Bastidon,

la Villa Rayolet, moins à notre goût dans laquelle on peut voir une exposition temporaire et replonger dans le décor d'époque.

Il y a encore une autre maison avec sa plage privée, 

la Maison de la Plage.

Depuis cet endroit, on peut voir l'Hôtel de la Mer dominer le Domaine du Rayol.

Enfin, la dernière maison qui pour nous est la plus belle, c'est la Ferme qui a été transformée en restaurant. C'est à l'ombre d'un arbre que nous buvons un café. Comme nous passons plusieurs heures de flânerie, nous reviendrons pour manger mais le restaurant est plein et le nombre de tables est limité. Dommage. 

Pendant un schtroumpf, nous plongeons dans l'univers des Schtroumpfs car au Domaine de Rayol, vous n'allez pas en croire vos schtroumpfs, mais nous schtroumpfons sur une plante de salsepareille. Pour le schtroumpf, il n'y a que les feuilles, pas encore les baies rouges, l'alimentation de base des Schtroumpfs. Nous sommes schtroumpfement contents de voir cette plante pour la première fois de notre schtroumpf. Sur le petit panonceau, il est d'ailleurs noté que c'est la plante des Schtroumpfs !

à la Pointe du Figuier, on ne peut pas aller plus loin. En bas pourtant le Domaine du Rayol se poursuit avec le jardin marin, bien entendu inaccessible sans équipement.

Avant de terminer ce billet riche en photographies, nous voulions vous partager celles de la Grande Perspective commencée par le premier propriétaire, terminée par le deuxième et entretenue par l'actuel. Tout en haut, vous pouvez deviner la pergola actuellement en rénovation car elle a été construite en 1912.

Et le billet n'est pas tout à fait terminer car nous voulons mettre en avant le joli travail effectué par l'artiste Marine Le Breton qui transforme des cartes marines en œuvre d'art. Nous aimons beaucoup son travail que vous pouvez retrouver ici : Marine Le Breton.