Du tourisme local

Notre proche région est suffisamment riche pour que nous ne fassions pas trop de kilomètres en voiture.

La première étape se fait dans un village des Pierres Dorées, dans le Beaujolais à Oingt, commune du Val d'Oingt (4 155 habitants) dans le Rhône. Si je connais bien le village, la jouant local, Frédéric le connait un peu moins et c'est bien entendu une belle découverte pour Fabricio, peu habitué aux villages médiévaux dans son pays. Et c'est vrai que malgré l'absence du soleil, Oingt c'est beau.

Petite publicité, ne loupez pas le 43e Festival d'Orgues de Barbarie d'Oingt les 7 et 8 septembre prochains.

C'est dans le département voisin de la Loire, que nous faisons une halte gourmande à Saint-Jodard (392 habitants) en plein centre-bourg Place Léonard Perrier au Café de la Place. Le propriétaire est un sacré personnage loin d'être avare de paroles et c'est tout simplement, installé à une table que nous installons nous-même sur la place, que nous dégustons de la bonne cuisine familiale. Dans la salle, la décoration est riche d'objets trouvés dans des brocantes. L'Hôtel Moderne à côté est très joli mais ne semble plus être en activité.

Mais c'est un vieil ami que je retrouve, le Château de la Roche. C'est là qu'à plusieurs 15 Août, nous venions manger avec ma Marraine et ma Mamie.

Longtemps inaccessible, le Château de la Roche est dorénavant un attrait touristique de Saint-Priest-la-Roche (338 habitants) avec ses pieds dans la Loire.

Construit au XIIIe siècle sur un piton rocheux, la Loire si tranquille le jour de notre visite,

peut connaître de violentes crues dont les plus impressionnantes sont celles de 1790, 1984 et 2003.

La visite que nous faisons est guidée et théâtralisée. Notre guide, Marie-Charlotte, censée être l'une des propriétaires au début des années 1920, nous mène de pièces en pièces

en compagnie de fantômes qui hantent le château.

La visite se termine même par une remontée dans le temps.

Une petite séance de photos en habits d'époque 1900 conclue cette agréable visite.

Et c'est au Relais du Château de la Roche que nous buvons un verre car le soleil est dorénavant bien présent et nous sommes à la veille de l'alerte canicule, la première de cet été avec une dernière vue sur ce vieil ami que j'ai eu le plaisir à faire découvrir à Frédéric et à Fabricio mais que j'ai également découvert pour la première fois. A mon époque en effet, propriété d'E.D.F. il n'était absolument pas accessible.