dimanche 3 mars 2024

La Georges

Samedi midi, nous avons fait la queue devant une Institution gastronomique lyonnaise, la Brasserie Georges qui a plusieurs surnoms, La Georges, Chez Georges ou la BG. Sa réputation ne s'essouffle pas et il faut être patient pour y manger.  
Si Frédéric se souvenait y être aller manger, c'était pour moi une grande première. 
Le presque une heure d'attente pour avoir une table valait la peine. 
La Brasserie Georges a ouvert en 1836 grâce à un Alsacien venu s'installer à Lyon, Georges Hoffherr (1795-1873). Il construit son établissement sur un ancien marécage et l'on s'amuse un peu de cet original. Pourtant, c'est un visionnaire car en 1857, la Gare de Perrache est inaugurée et permet d'attirer encore plus la clientèle. D'ailleurs, la Brasserie Georges est un lieu où les personnalités aiment à venir manger.
La décoration actuelle provient de la restauration en 1924 en style Art Déco avec de gigantesques lustres. Des fresques sont peintes au plafond avec pour thèmes la moisson, les vendanges, l'eau, la bière.
Nous sommes accompagnés table 17 et nous nous asseyons sur la banquette rouge. Ce numéro est important car certaines tables portent une plaque au nom de l'une des 42 personnalités décédées venue manger à la Brasserie Georges. Nous avons l'honneur de manger à la même table que l'écrivain que nous aimons beaucoup et qui nous a fait tellement voyager par ses récits; Jules Verne (1828-1905).
Je mangerai avec la devise : Bonne bière et bonne chère depuis 1836.
Une bière Georges accompagne notre repas. Frédéric se laisse tenter par l'une des célèbres choucroutes de La Georges, la choucroute jarret (jarret entier cuit à l'os, saucisses de Francfort).
Je prendrai un menu Confluence, un peu plus léger : pressé de bœuf façon pot-au-feu sauce ravigote, mousselin de brochet à l'estragon, épinards en branche, coulis de crustacés. Notons que pour mon entrée, on laisse sur table le pot à cornichons.
En dessert, j'opte pour la succulente et légère île flottante aux pralines roses de Saint-Genix et sa crème anglaise à la vanille. Frédéric choisit lui un baba à la Chartreuse. 
Le service est impeccable, millimétré, les serviettes et les nappes sont en tissu. Tout le petit monde de la Brasserie Georges vous fait passer un bon moment où l'on prend son temps de manger.

2 commentaires:

plou a dit…

Salée la note ?

Raph et Fred a dit…

Non ça reste accessible vraiment. Il y a des restaurants à Lyon bien plus chers. Là ça reste des tarifs de brasserie et la quantité est là