Si je n'avais jamais vu ce classique du cinéma, Frédéric en avait quelques vagues souvenirs.
Ce classique, c'est Rear window / Fenêtre sur cour sorti en 1954 et réalisé par le talentueux Alfred Hitchcock (1899-1980).
Il aurait été dommage en effet pour notre culture cinématographique de passer à côté de ce film que nous avons beaucoup aimé. Comme le disait le réalisateur, c'est un film sur le voyeurisme. Mais si cette activité est condamnable, elle permet à notre héros dans cette histoire d'être témoin de scènes de vie de son quartier et d'imaginer un drame dans l'un des appartements qu'il observe. Le voyeurisme a beaucoup évolué depuis 1954, la téléréalité est passée par là mais si ces émissions n'apportent pas grand chose et vident le cerveau, Fenêtre sur cour laisse à réfléchir. C'est avec une grande subtilité qu'Hitchcock avance dans l'histoire et joue avec nos nerfs. C'est diaboliquement efficace et l'on ne décroche pas une seule minute.
Le décor de la cour intérieur et du quartier est tout juste fabuleux et criant de vérité. Nous avons l'impression d'être transporté à New York et de regarder par notre propre fenêtre via notre téléviseur. Le décor est monumental puisque l'article de Julien Barcilon du numéro 3319 de Télé 7 Jours indique que le décor mesurait 56 mètres de large pour 14 de hauts avec la reconstitution de 31 appartements.
Un grand merci à arte qui nous permet de (re)découvrir ce genre de films.
Dans la chaleur d'un été à New York, un reporter-photographe, Jeff Jefferies (James Stewart 1908-1997, que j'apprécie de plus en plus), fiancé à une icône de la mode, Lisa Carol Fremont (Grace Kelly 1929-1982) est bloqué chez lui dans son appartement avec une jambe dans le plâtre. Il passe le temps en épiant ses voisins. Mais dans l'un des appartements, un couple se comporte bizarrement jusqu'à ce que la femme n'apparaisse plus du tout...
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