Il y a dans ce village
de jolis et grands chalets
avec une vue imprenable sur les montagnes et sur Briançon.
Nous sommes au niveau de la station intermédiaire de la Télécabine du Prorel.
Nous allons tout là-haut, vers cet édifice religieux à peine visible.
Nous nous promenons en effet dans une station de skis et n'allons cesser de traverser des pistes.
Il fait chaud, l'herbe a grillé, mais les colchiques sont là.
Frédéric est l'auteur de cette très jolie photo de chardon et de ses habitants d'un instant.
Outre les habituels lézards, nous croisons le chemin d'un gros lézard vert. On m'a toujours appris à faire attention car leur présence est souvent synonyme de proximité de serpents.
Notre randonnée du jour, au fur et à mesure de notre ascension, est ponctuée de six oratoires.
Encore quelques mètres et nous arrivons à la Chapelle Notre-Dame-des-Neiges.
Alors que nous arrivons sur un plateau, nous sommes frappés par le vent qui souffle très, très fort, nous déstabilisant et rendant la marche hyper compliquée. Nous nous abritons devant l'entrée de la chapelle. C'est dingue la puissance du vent à cet endroit. J'essaie tant bien que mal à prendre quelques photos après avoir enfilé mon coupe-vent et mis ma capuche.
La Chapelle Notre-Dame-des-Neiges a été construit au bord de la falaise en 1751 à 2 292 mètres d'altitude.
La chapelle est ouverte, on pénètre à l'intérieur où l'on voit toute une série de remerciements à la Vierge Marie pour laquelle cette chapelle est dédiée.
Une croix domine la Vallée de la Durance.
Nous affrontons le vent pour reprendre notre route et croisons des moutons parqués.
Comme nous sommes dans une station de skis, il y a des restaurants d'altitude. Nous faisons donc une entorse à nos traditionnels pique-nique pour nous attabler face à la montagne du Massif des Ecrins.
Après une longue pause, nous partons au Col du Prorel (2 396m)
d'où nous débutons l'ascension du Prorel (2 566m).
La vue est typiquement celle que l'on se fait de la montagne.
Au sommet, nous retrouvons un vieil ami, le vent. Il souffle ici également très violemment nous contraignant à nous refugier à l'abri d'un mur de pierres sans que cela ne nous empêche outre mesure de profiter de l'instant présent et d'admirer le paysage.
Le Prorel, on le voit tous les jours depuis le balcon de notre appartement nous parvenons donc facilement à trouver notre résidence.
Un peu plus à droite, c'est Briançon.
Il est temps de redescendre, par étape. La première se fait à la station d'arrivée de la Télécabine du Prorel qui est pour le moment minuscule à nos yeux.
Les chemins sont tout aussi agréables de ce côtéet tout aussi sauvages. Une marmotte sort de son terrier en prend la pause.
Pas après pas, nous nous rapprochons de Notre-Dame-des-Neiges.
Avant d'entrer en forêt, nous traversons de vastes prés.
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