S'il a plu durant la nuit, les nuages commencent à se dissiper. Les températures sont fraîches mais c'est ce que nous aimons en montagne. Depuis les fenêtres de notre appartement, nous voyons les sommets au soleil. C'est l'heure du départ.
Pour débuter cette série de randonnées, nous ne commençons pas avec la plus facile puisque nous affrontons le Grand Aréa dans le Massif des Cerces qui culmine à 2 869 mètres d'altitude.
Au départ nous sommes accueillis par un coloré lhapsa, le cairn que l'on peut trouver dans les montagnes de l'Himalaya au Tibet.
Notre marche débute par une longue et raide montée jusqu'au sommet.
Derrière nous, nous pouvons observer le trajet déjà parcouru en suivant les lacets.
Un premier sommet s'offre à nous, celui du Petit Aréa. Nous voici arrivés à 2 487 mètres.
La flore est la même que celle vue dans le Jardin Botanique du Lautaret. Profitons en pour rappeler aux randonneurs de suivre les chemins tracés et de ne pas en couper certains sous peine de détruire ces plantes.
Derrière nous, les glaciers tentent tant bien que mal de résister au réchauffement climatique.
Nous parvenons sur le chemin de crête du Grand Aréa,
avant d'atteindre son sommet symbolisé par une croix métallique.
Après cette grosse mise en jambes, nous pouvons profiter du calme et de la vue à 360°.
Nous apprécions énormément ces moments qui sont difficile de quitter mais nous avons encore tant à découvrir.
Au-dessus de nous volent des rapaces. Avec le zoom de notre appareil photo nous identifions un vautour.
Rechargés à bloc par ce que nous venons de voir, par l'air frais et par les barres énergétiques que nous venons d'avaler, nous redescendons vers le Col de Buffère (2 427m).
Le chemin traverse des pierriers plus ou moins grands
avant d'atteindre l'alpe. Attention, l'alpe ne prend pas de "s" car c'est le mot pour désigner les pâturages des Alpes. Merci aux mots croisés du journal régional Le Dauphiné Libéré.
Voici à nouveau les glaciers qui surplombent la Vallée de la Guisane, le Glacier du Casset et le Glacier du Monêtier.
Le Col de Buffère se rapproche,
et c'est là, à l'abri du vent, blottis contre des rochers que nous pique-niquons.
Des formes étranges sont visibles sans qu'on sache qui en est à l'origine.
Le soir, nous nous détendons à la terrasse d'un café en réalisant qu'avec notre entraînement régulier, nous avons finalement rencontré peu de difficultés et surtout n'avons aucune douleur musculaire.
1 commentaire:
la jeunesse !!!
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