C'est par un lac que nous débutons notre marche à deux pas du camping municipal.
Un appareil automatique prend des photos de l'entée du Parc des Ecrins dans une volonté de connaître le nombre de fréquentation. Un compteur aurait été sans doute plus utile qu'une multitude de clichés à moins qu'ils ne servent à retrouver les randonneurs qui se perdraient dans ce Parc National ?
Plus nous prenons de l'altitude, plus le paysage nous plait.
Même la Lune, si convoitée depuis quelques temps par beaucoup de Nations, fait partie de ce paysage.
Le Torrent de l'Homme dévale la montagne pour se jeter dans la Romanche.
Au Pas d'Anna Falque, le Ruisseau du Colombier tombe en cascade. Lui aussi se jette dans la Romanche.
Après une montée assez longue en lacets, nous atteignons l'univers des marmottes. Il y en a de partout. Elles sont sauvages et ne semblent pourtant pas être préoccupées par notre passage vivant leurs vies de marmottes et agissant comme si elles n'étaient qu'entre elles. Voici plusieurs photos mais nous en avons encore plus.
Les vaches sont également très nombreuses et comme leurs amies marmottes, elles nous ignorent totalement.
Le Rif de la Planche, ce petit filet d'eau qui traverse l'Alpage embelli encore plus la montagne.Le paysage change et devient plus minéral au fur et à mesure que l'on se rapproche du Col d'Arsine (2 340m).
Nous le dépassons et grimpons encore avant l'apparition de deux lacs, les Lacs du Glacier d'Arsine perchés à 2 465 mètres d'altitude. Nous vous l'accordons, la couleur de l'eau n'est pas celle que l'on attend d'un lac de montagne mais elle celle caractéristique d'un lac de glacier. Ils ont une couleur laiteuse due à des particules fines en suspension dans l'eau. Nous pique-niquons au bord du lac. Deux randonneurs décident de s'y baigner alors que l'on sait qu'il n'est pas recommandé de le faire. D'une part, nos corps apportent de la pollution à ces environnements sauvages et d'autre part, l'eau du lac n'est pas contrôlée et peut contenir de potentiels dangers pour la santé.
La Lune et de jolis nuages s'invitent au-dessus de nos têtes.
La randonnée ne faisant pas une boucle, nous revenons sur nos pas.
Le soir, pour nous redonner des forces après une belle journée en plein air, nous nous autorisons un restaurant avec bien entendu, des spécialités montagnardes; reblochonade et boîte chaude; avec une jolie pomme de terre en forme de cœur.
La décoration nous rappelle celle de nos foyers lorsque nous étions enfants. Ces tableaux Poulbot étaient en effet très à la mode dans les années 70 et 80.
Dehors, le soleil se couche rendant le ciel tout rose.
Du soleil demain il en sera encore question puisque si nous le voyons se coucher ce soir, nous allons assister à son lever demain...
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