samedi 20 mai 2023

Le Pic d'Oliferne

Dimanche 7 mai, nous sommes partis en randonnée car la veille il avait fait beau et comme les beaux jours de Printemps sont rares cette année, nous n'avions pas hésité malgré une météo changeante.
Le départ se fait depuis le village de Condes (116 habitants) dans le Département du Jura qui borde le Lac de Coiselet créé en 1970 lors de l'ouverture du Barrage de Coiselet. Il est alimenté par l'Ain et la Bienne. 
Du parking de la Mairie, nous montons l'Impasse des Sources et passons devant une maison extrêmement décorée de la façade au jardin par une multitude d'objets hétéroclites dont une carcasse de capot d'une vieille voiture.
Nous débutons l'ascension par un chemin sous les arbres recouverts de mousse. Si lorsque nous avons débuté nos randonnées il y a quelques années, il était rare d'avoir ce genre de paysage, nous trouvons que dorénavant, il est devenu plutôt commun mais toujours aussi fantastique. 
Sur certaines branches enveloppées par la mousse, il y a même des champignons qui poussent.
Peu à peu nous prenons de l'altitude et malgré le ciel chargé, on distingue les alentours boisés et les montagnes se dessiner.
On voit également apparaître derrière la cime des arbres le Lac de Coiselet.
En prenant la photo de cette plante inconnue, nous la faisons analyser par Google Lens et apprenons que cette plante est une Lathyrus Vernus communément appelée Gesse Printanière. Elle fleurit de mai à juillet.
Nous ne pouvons pas le râter..., nous sommes sur la bonne route pour le Pic d'Oliferne. Cette montagne du Massif du Jura culmine à 807 mètres et domina la Vallée de l'Ain.
L'endroit est stratégique si bien que les Romains construisent au bout du pic une tour d'observation pour contrôler la navigation sur l'Ain et la Bienne. Jean de Chalon (1190-1267) fait édifier le Château d'Oliferne vers 1230. Ses ruines sont toujours présentes sur la commune de Vescles (184 habitants). 
Une association le restaure chaque année avec des bénévoles
 et organisent également de grandes fêtes médiévales. Une maquette nous permet de voir son étendue.
Nous en faisons le tour,
En faisant un arrêt au sommet là où ont été restaurés de plus hauts édifices que simplement les murailles d'enceinte. Peu à peu, grâce au courage et à l'obstination des bénévoles, le Château d'Oliferne semble revenir à la vie.
A notre tour, comme l'ont fait sans doute plusieurs générations, nous scrutons l'horizon. C'est vrai que du haut du Pic d'Oliferne, on voit très loin. Par temps clair, on voit jusqu'au Lyonnais, la Savoie, le Bugey, la Suisse, la Bresse et la Bourgogne. 

On aurait pu aussi voir le Mont Blanc mais avec la présence des très nombreux nuages, la visibilité n'est pas aussi évidente qu'elle peut l'être par temps clair.
Nous pique-niquons près de cet impressionnant soldat de bois qui surveille le château.
Malheureusement, la pluie s'invite à notre repas.
Si au départ, elle est limitée, elle semble vouloir perdurer.
Nous mangeons plus rapidement que prévu et remettons nos sacs sur nos dos. Un autre soldat solitaire monte la garde depuis une tour.
Il semble être tellement réel que nous avons la crainte qu'il ne se retourne à notre passage.
Mais aujourd'hui, la pluie ne va pas s'arrêter bien au contraire ! On voit arriver un joli grain qui peu à peu s'abat sur nous. Ce n'est d'ailleurs plus une petite pluie printanière qui nous arrose mais bien des trombes d'eau rendant difficile notre retour.
Nous ne perdons toutefois pas le sourire et la jolie découverte de ce coin du Jura mais nous reconnaissons avoir été mouillés comme jamais nous ne l'avons été. C'est bien simple, si nous avions plongé tout habillés dans le lac, nous aurions obtenu le même résultat. Prévoyants, nous avons pu mettre des habits de rechange dans notre voiture.

1 commentaire:

plou a dit…

Bravo les sportifs