vendredi 12 mai 2023

De retour sur la RN6

Nous avions abandonné temporairement Madagascar, mais dès le billet d'aujourd'hui, nous y revenons.
Nous avons convenu avec Rosephine de la raccompagner à Antsiranana puisqu'il y a de la place dans la voiture. C'est donc à cinq que nous prenons la route du retour dans une très bonne ambiance car je m'amuse à faire le guide-clown en essayant de me souvenir de toutes les indications que nos guides nous ont données. C'est l'occasion de nous amuser et de rigoler même si la route du retour est tout aussi compliquée que l'aller.
La RN6 est toujours défoncée et nous fermons (souvent) les yeux en priant pour que l'on passe sans casse.


Un orage s'abat sur notre trajet
laissant vite la place à de superbes arc-en-ciel.


Nous traversons à nouveau les villages qui possèdent tous une sculpture représentant l'île aux couleurs du drapeau malgache pour commémorer la date de l'indépendance le 26 juin 1960 et la Journée de la Femme du 8 Mars.
Victorine, Rosephine et Jean-Claude profitent de ce passage pour se ravitailler en produits frais.
Les avocats sont énormes et nos compagnons de route nous en font cadeau dans leur grande gentillesse. Jamais nous n'avons vu d'aussi gros avocats.
Des bouteilles très colorées sont remplies d'achards. Notez que les contenants sont des bouteilles d'eau, bouteilles que nous donnons régulièrement, et qui sont revendues pour d'autres utilisations. La débrouille et le recyclage sont de mises ici. Petite explication sur ce que sont les achards : c'est une spécialité sud-asiatique qui accompagne les plats. Ce sont des morceaux de légumes découpés (haricots verts, chouchou, carotte, chou palmiste, citron...) blanchis puis macérés dans une saumure huilée à base de gingembre, de piment et de curcuma.
La route est ponctuée de zébus qui utilisent la RN6 pour se déplacer, à leur rythme.


Les paysages sont de plus en plus beaux et on ne se lasse pas de les admirer, notre vitesse nous le permettant grandement.
Les vieilles voitures européennes vouées à la casse sont récupérées ici et rendent service aux personnes qui peuvent en faire l'acquisition pendant de très nombreuses années. Les stars ici sont les 2CV et les 4L. Alors qu'il y en a beaucoup, nous réalisons que nous n'avons pris qu'une seule photo de l'un des ces voitures.
Les bâtiments datant de la colonisation française sont laissés à l'abandon,
tout comme les panneaux indiquant l'entrée des villages.
Voici la porte d'Antsiranana sur laquelle on nous souhaite bienvenue.
Les commerces sont en plein air, même le marchand de meuble locaux. Ces meubles sont fabriqués dans un bois local extrêmement lourd et nous n'aimerions pas participer à un déménagement pour ceux qui peuvent en faire l'acquisition.
Nous nous séparons de notre fine équipe et rentrons à notre chambre chez les sœurs juste avant la tombée de la nuit.
Demain, c'est journée libre...

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