Le pays des volcans

On peut dire que le Chili est LE pays des volcans puisqu'il en compte exactement 2 085 dont 500 sont toujours actifs. La dernière éruption date de 2018 au volcan Villarica (2 847m).
A Puerto Varas, nous sommes gâtés car nous avons la possibilité d'en voir trois : el volcan Osorno (2 652m / dernière éruption en 1869), el volcan Tronador (3 491m / dernière éruption inconnue) et el volcan Calbuco (2 015m / dernière éruption 2015). Aucune activité n'a été visible durant notre séjour et nous avons eu la chance de les voir tous les trois car ce n'était pas gagné. A notre arrivée à Puerto Varas, la pluie nous accompagnait mais au moment où nous avons débuté notre visite, le ciel s'est dégagé, la pluie a cessé pour laisser place à un grand ciel bleu.

Sur la photo ci-dessous vous retrouvez à gauche el Calbuco, au centre et plus éloigné el Tronador et à droite el Osorno.

Notre préféré reste sans aucun doute ce dernier car il ressemble énormément au Mont Fuji que nous avions eu la chance de voir en 2014.

A La Puntilla, nous observons ces volcans au bord du plus grand lac du Chili : el Lago Llanquihue. Ce nom vient de la langue mapudungun parlée par les Mapuches et signifiant lieu submergé. En réalité, c'est le deuxième plus grand lac du pays mais le premier est partagé avec l'Argentine (Lago General Carrera pour le Chili, Lago Buenos Aires pour l'Argentine). La présence de ce lac attire les touristes et toutes les villes qui ont été construites sur ses rives sont devenues des stations balnéaires plutôt huppées. Puerto Varas se différencie des autres villes du Chili marquant une plus grande richesse. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les habitants des grandes villes viennent de plus en plus nombreux pour s'installer ici. Les lotissements poussent à très grande vitesse. L'une des activités de la région,  outre le tourisme, est la production de saumon car nous ne le savions pas, mais le Chili est le deuxième producteur mondial de saumons.

Pour l'instant, c'est un café et des gateaux que nous prenons dans ce village de food-trucks.

Ce tas de vieilles tôles n'est pas un abandon sauvage mais ce qu'il reste d'une fierté de la ville, el Vapor Santa Rosa construit ici en 1902. Il navigue sur les eaux du lac de 1903 à 1954. Il est démantelé mais pour s'en souvenir, il a été décidé de conserver sur la plage les restes du navire à vapeur.

Depuis el Muelle Piedralplen nous avons encore une belle vue sur les volcans et nous en profitons car la météo va changer et ne nous permettra plus de les voir les jours suivants.

Avec ce beau temps et ces chaudes températures, on oublie que les fêtes de Noël approchent et pourtant, ici aussi les vitrines commencent à être décorées.

On nous conseille un restaurant de poissons pour notre repas du soir, Las Buenas Brasas.

On adore, que ce soit la décoration le personnel hyper efficace, les boissons et la nourriture.

Imaginez que ces trois plats (dont des huîtres) est l'accompagnement pour l'apéritif. Il est bien entendu offert. 

Si Frédéric a joué la sécurité pour ce premier apéritif en prenant une bière, je tente le cocktail phare au Chili, le pisco suave appelé aussi pisco sour. Pendant longtemps, le Chili et le Pérou se sont battus l'origine de ce cocktail mais sa réelle origine est... péruvienne. Il n'empêche que c'était très bon et que Frédéric s'y mettra rapidement. Il se compose de pisco (eau-de-vie de vin), de citron vert, de sirop et d'un blanc d'oeuf.

Comme nous sommes à pieds, nous nous laissons tenter par du vin chilien et il est finalement pas mal !

Voici le plat principal et le (lourd) dessert.

Le soleil se couche, nous pouvons encore admirer le lac et les volcans.

La croix au sommet du Parc Philippi s'illumine,

ainsi que la ville,

dont la Plaza de Armas.

Sur le chemin de notre auberge de jeunesse, nous découvrons de jolies mosaïques sur les marches d'escaliers du Pasaje Ricke.