Promenons-nous dans le Dauphiné (1/2)

Si notre randonnée d'hier nous fait partir de Crémieu, nous en parlerons dans un second billet qui apportera plus de précisions sur cette cité médiévale.

La construction reine de la région, c'est le mur. Il y en a partout, de toutes les tailles, pour séparer les maisons, les châteaux mais également les terrains même dans les coins les plus reculés de la forêt. Qu'il en a fallu du temps à nos ancêtres pour les édifier, nous sommes admiratifs ! Combien de temps resteront-ils encore debout ? Nul ne le sait.

Si la canicule estivale s'éloigne depuis hier et que nous assistons à la dégringolade des températures, les chemins que nous empruntons sont recouverts d'une épaisse mousse donnant des allures de paysage très "Potteresque".  

Alors que nous décidons d'une petite pause, la terre se met à trembler. Sommes-nous témoins d'un séisme ? Cette secousse est accompagnée d'un bruit de tonnerre qui semble se rapprocher de plus en plus. Au loin, trois cavalières arrivent juchées sur leurs montures à bride abattue. Je pense que c'est la première fois que nous assistons en pleine nature à l'arrivée de trois chevaux à galops. On réalise comment durant les guerres, les soldats pouvaient trembler face à l'arrivée de telles charges sur eux avec en mémoire qu'ils n'étaient pas que trois !

Les Alpes se dessinent au loin.

Parfois il faut bien suivre notre plan pour ne pas se tromper de chemin.

Si les arbres sont gigantesques, 

ils laissent place à des collines verdoyantes.

A Dizimieu (827 habitants), nom qui nous permet de faire quelques blagues, nous atteignons un joli étang à midi.

Les cloches sonnent l'heure du repas, nous patienterons pour le notre.

La fontaine et le lavoir du village sont tristement asséchés.

Du Chemin Vert-Poulet; on aime ce nom; sur le Chemin Cormu on découvre enfin une fontaine remplie à ras bord d'eau claire.

Dans le bassin, il y a même des poissons qui nagent paisiblement.

Nous faisons les curieux en ouvrant le puits où se déverse l'eau de source avant de remplir le bassin par le joli robinet.

Les bois, les prés, les hameaux se succèdent jusqu'à arriver à cette grande demeure en rénovation.

On se demande quelle mouche a piqué le propriétaire pour monter tout en haut de la tour... un landau !

Il ressemble à s'y méprendre à celui que j'avais bébé et où je prenais la pause avec un chat posé dessus, chat qui dans mon souvenir pendant des années... avait la tête coupée ! Bien entendu, mes souvenirs étaient faux !

Nous nous rapprochons alors de Crémieu...