Noirmoutier-en-l'Île

Noirmoutier-en-l'Île (4 550 habiants) c'est un peu la "capitale" de l'île et pendant longtemps, ce fut la seule commune comme nous vous le disions hier.

Nous prenons la voiture pour nous y rendre en ce tôt dimanche matin.

Un grand parking nous permet de rester à l'extérieur de la ville.

En passant l'Etier du Moulin, nous voyons de petites cabanes de pêche au carrelet installées pour la pêche... ou le tourisme ?

Rendus à Noirmoutier-en-l'Île de très bonne heure, les rues sont désertes.

Seule la Place du Marché accueille du monde car c'est jour de marché. Nous achetons de quoi pique-niquer pour notre une randonnée.

Mais avant tout, nous nous installons à une terrasse d'un café Quai Jean Bart le long de l'Etier du Moulin qui se jette dans l'océan.

Les goëlands noirmoutrins ont reçu une bonne éducation puisque pour traverser une rue, ils empruntent les passages piétons.

La Jetée Jacobsen nous permet de découvrir plusieurs choses.

Un cimetière de bateaux fantômes,

mais surtout, l'or blanc que l'on récolte ici depuis le Ve siècle, le sel.

Les marais salants ont été très nombreux au cours des siècles mais à partir des années 1980, les sauniers ont peu à peu disparu et les marais salants ont été abandonnés.

Heureusement, depuis une quinzaine d'années, de jeunes sauniers s'installent et la production repart à la hausse. Les marais salants nous offrent de très jolis paysages.

Depuis la jetée, on distingue les deux principaux monuments de la ville : le Château de Noirmoutier et l'Eglise Saint-Philbert, mais nous y reviendrons dans un prochain billet.

L'île est également un sanctuaire pour de très nombreux oiseaux. Voici le premier d'entre eux.

Notons également la présence de nombreux ânes peut-être employés dans les marais salants.

Nous voici au bout de la Jetée Jacobsen, du nom de la famille Jacobsen qui fit fortune avec le commerce du sel.

Nous entrons maintenant dans les champs avant de longer la mer...