lundi 2 mai 2022

Dans le Bugey

Nous nous rendons régulièrement dans le Bugey pour randonner. 
Ce coin de l'Ain se divise en deux, le Haut-Bugey et le Bas-Bugey. 
En ce premier dimanche du mois de mai, nous sommes partis au Bas-Bugey
et plus particulièrement à Saint-Sorlin-en-Bugey (1 127 habitants).
La randonnée s'annonce parfaite sous un beau ciel bleu et un grand soleil qui nous fait oublier que, parfois, le vent du Nord vient tout de même rafraichir les températures.
Près de notre parking, des sculptures en bois ont été installées sur une pelouse parfaitement entretenue.
Ici également nous découvrons le Lavoir de l'Areymont construit en 1838 
et la Fontaine d'Areymont de l'autre côté de la rue.
Il est temps de nous mettre en route en débutant la marche par une montée.
Les anciennes maisons du village sont très belles et la plupart, plutôt imposantes.
Nous longeons un mur recouvert de mousse.
Débute alors la rencontre de très nombreuses fleurs dont nous avons fait un montage avec les plus belles.
La route goudronnée laisse dorénavant place aux chemins en terre lors de notre entrée en forêt.
Peu à peu, nous prenons de l'altitude
en nous rapprochant des falaises des montagnes du Bugey.
Après une longue montée, nous parvenons à un plateau
où domine la ferme du Bessey, véritable maison forte éloignée de toute autre habitation.
Nous voici en pleine nature, loin de tout tapage et au bon air.
Alors que nous admirons ce cerisier solitaire,
cette sérénité est mise à mal avec l'arrivée bruyante et odorante d'une escouade de quads.
Ils ne resteront cependant pas longtemps dans les parages.
Nous avons l'impression maintenant de marcher sur une voie romaine et cela est peut-être envisageable car la site archéologique de Larina est tout proche
Le Col de Fay (680m) nous offre un joli panorama.
Le panache de fumée au-dessus de la Centrale Nucléaire du Bugey est absent et pour cause, depuis quelques jours, ses quatre réacteurs sont à l'arrêt nous privant de son électricité. Espérons surtout que les problèmes rencontrés soient rapidement résolus pour notre sécurité à tous.
Tandis que nous changeons de versant, nous sortons des bois.
Le Rhône s'étale sous nos yeux par des formes sinueuses. 
Sur l'autre rive, c'est le village de Vertrieu (666 habitants) dans la Département de l'Isère.
De l'autre côté, c'est Sault-Brénaz (977 habitants) et son barrage hydroélectrique. 
Pour le moment, c'est un autre village où nous nous rendons, Souclin (267 habitants).
Les champs sont recouverts de boutons d'or.
La fontaine du village laisse couler paisiblement son eau. Notons qu'il y a un robinet permettant de stopper son écoulement, c'est n'est donc pas une véritable fontaine.
L'emplacement des maisons est particulier car comme vous pouvez le constater sur la photo, elles sont toutes décalées peu à peu les unes aux autres.
Une fontaine a été installée sur l'eau du ruisseau Nérivent.
dont l'eau devait alimenter ce moulin qui semble être aujourd'hui abandonné.
Ces vignes aussi semblent avoir été oubliées à moins que ce ne soit une production bio du vin du Bugey.
Nous parvenons maintenant à bien distinguer le barrage de Sault-Brénaz.
Soudain, sur ce mur en pierre, nous avons une vision d'horreur.
Qui a placé là le squelette d'une poupée mécanique ?
Peu adeptes des films d'épouvante, cette rencontre pourrait faire un très bon scénario !
Il y a quelques heures, nous étions au sommet de cette montagne.
A cet instant, ce sont les nuages très étranges qui attirent notre attention car ils sont extrêmement fins et semblent s'étirer sur une très grande distance.
Il est temps de pique-niquer, ce champ à La Combe fera parfaitement l'affaire pour notre pause bien méritée.
Nous serons au calme, protégés du vent par une épaisse haie où chantent les oiseaux. 
Après ce moment de repos, nous reprenons notre marche en nous éloignant des montagnes.
Le chemin devient de plus en plus étroit mais il est toujours autant fleuri.
Il s'étend au bord de la falaise sur les Rochers de la Plaine où l'on voit à nouveau en contrebas Vertrieu et ses deux châteaux. Le vieux au milieu de la végétation, sur les hauteurs, et le nouveau, près du Rhône.
Ce que nous avions pensé être les ruines d'une quelconque maison sont en fait celle de la Chapelle Saint-Christophe.
Tout près de là cependant, je retrouve l'une de mes grandes passions : un bassin du nom de Vachine.
Depuis toujours et sans doute grâce à Villard-Noir, j'aime ces bassins et le bruit de l'eau qui s'écoule. Pour moi, c'est le plus beau des endroits.
Plus loin, un banc de pierre appelle à la pause et nous permet d'admirer les châteaux dont nous avons avons parlé peu de temps auparavant.
Si cet arbre pouvait parler, il pourrait nous raconter de nombreuses histoires car cet ancêtre semble pousser ici depuis longtemps. Nous lui rendons hommage en le prenant en photos, subjugués par son imposante forme.
Au bout de la flèche, un autre témoin de l'Histoire tente plus difficilement de survivre. Il s'agit des ruines du Château de Cuchet édifié au XIIIe siècle mais abandonné depuis fort longtemps.
Au-dessus de Saint-Sorlin-en-Bugey, il y a également une drôle de roche, un menhir naturel appelé la Pouponne. Même si on a l'impression de fragilité, il tient bon depuis des siècles.
De l'Eglise Sainte-Marie-Madeleine sort un chat qui semble m'inviter à entrer.
Si l'on s'en rend compte difficilement sur la photo suivante, l'allée centrale monte jusqu'à l'autel sur une pente inhabituelle dans une église.


Faire une randonnée dans le Bugey c'est à chaque fois en prendre plein les yeux et rentrer avec tout un tas de souvenirs.

1 commentaire:

plou a dit…

Belle balade