jeudi 19 mai 2022

Coupez !


Cela faisait 2 ans, 3 mois et 8 jours que nous n'étions pas allés dans une salle de cinéma, d'une part car nous ne nous sentions pas en sécurité avec la COVID19, d'autre part car les salles ont été fermées longtemps et enfin car aucun film durant cette période n'était suffisamment attirant pour nous donner l'envie d'aller le voir.
Hier, nous avons regardé culturebox et l'interview du réalisateur Michel Hazanavicius (1967) et de Bérénice Bejo (1976) qui présentaient leur nouveau film Coupez !
Nous étions intrigués et ce soir, nous sommes allés le voir.
Le cinéma était complètement vide et nous n'étions que 5 dans la salle, ce qui était rassurant pour éviter toute contamination. Et ce n'était pas du fait de notre film car les autres à l'affiche ne semblaient pas attirer plus de monde. Il semblerait que nous ne sommes pas les seuls à avoir désertés les salles de cinéma.
L'histoire débute sur une scène avec des zombies et peu à peu, un semblant d'intrigue se met en place mais avec un jeu des acteurs et actrices très étrange. Les personnages ont  bizarrement des prénoms japonais alors qu'ils sont français. On se demande alors quel navet nous sommes allés voir car il y a plein de scènes que l'on ne comprend pas, des blancs, des dialogues complètement nuls, des incohérences. Ce film dure bien entre 30 et 45 minutes et il faut attendre la fin du générique pour remonter un mois en arrière. C'est à ce moment que toute l'histoire prend son sens et scènes après scènes on réalise ce qui se passait derrière la caméra pour obtenir le film auquel on a assisté en début de projection. 
Et là franchement, on rit de bon cœur fou rires après fou rires. C'est une très bonne comédie très originale, avec un film dans le film. Enfin pas si originale car Michel Hazanavicius fait un remake (ou une suite ?) du film japonais Ne coupez pas ! カメラを止めるな!du réalisateur Shin'ichirô Ueda (1984) qui a eu beaucoup de succès au Japon en 2017.
Dans le film français on retrouve avec joie Romain Duris (1974) et une pléiade de bons acteurs tous très bons : Bérénice Bejo (1976), Matilda Lutz (1991), Luana Bajrami (2001), Finnegan Oldfield (1991), Grégory Gadebois (1976), Jean-Pascal Zadi qui est très drôle (1980), Sébastien Chassagne (inconnue), Charlie Dupont (1971), Lyes Salem (1973), Agnès Hurstel (1990)...
Voici l'extrait des deux films.
Il nous reste à voir la version japonaise mais le remake français est excellent.

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