Barbâtre

Nous avons le temps, nous sommes en vacances. Nous délaissons donc les autoroutes et leurs innombrables bouchons pour les routes nationales, départementales et communales. Car finalement, outre le fait de payer cher on n'avance pas plus vite et cela se confirmera pour notre retour.

Nous faisons donc du tourisme en traversant quasiment la France d'Est en Ouest. 

Pour l'heure du déjeuner, nous faisons halte au Café Laitgendaire à Availles-Limouzine (1 244 habitants) dans le Département de la Vienne, établissement tenu par des britanniques et c'est entouré de clients britanniques que nous nous octroyons une pause bien méritée.

C'est tout aussi tranquillement que nous reprenons la route pour arriver à notre destination finale : l'île de Noirmoutier (9 438 habitants). Nous résidons dans la commune de Barbâtre (1 723 habitants) car si au début du XIXe siècle une seule ville existait, Noirmoutier, il y en a plusieurs dorénavant. Barbâtre est devenue une commune à part entière en 1858.

Notre hôte nous attend et nous prenons possession de notre petit appartement situé dans ce qui fut un des premiers hôtels de l'île, l'Hôtel de Gois comme le prouve cette carte postale envoyée en 1934.

Si le quartier s'est densifié, la maison est restée presque la même. Des particuliers ont créé une petite copropriété et des appartements sont restaurés.

Une fois installés, une petite visite s'impose, le centre de la commune n'étant pas très grand, nous en faisons rapidement le tour.

Les restaurants se situent Route du Gois et Rue du Centre.

Ce n'est pas encore l'affluence estivale et les voitures sont rares. Quelques vélos circulent.

Voici la Mairie et juste à côté notre loueur de vélos.

Les abords de l'église sont en plein travaux.

L'appel de l'océan est fort et nous ne résistons pas à nous y rendre une première fois. Il faut dire que cela fait très longtemps que nous n'avons pas vu l'Océan Atlantique sur des côtes françaises.

Pour y parvenir, il faut traverser tout une série de dunes qui sépare la ville de l'océan.

Et le voici, avec ses grandes plages et sa fraîcheur agréable.

Du fait des jeux de marée, les plages semblent infinies et laissent apparaître de nombreux coquillages.

Nous remplissons nos poumons de cet air océanique.

Il est encore tôt pour assister au coucher du soleil, nous allons donc manger sur la terrasse de notre appartement en mettant nos vestes, car comme en Bretagne, les fins de journées en Vendée sont fraîches. 

21h30, le soleil ne devrait pas tarder à se coucher et nous prenons la route de la plage. Le ciel semble augurer un beau présage.

Malheureusement, arrivés sur place, un immense nuage nous gâche le spectacle.

Mais alors que nous rebroussons chemin, le ciel change soudainement de couleur et s'embrase ce qui nous permet de prendre une série de photos. Et même si ce n'est pas le coucher du soleil auquel on s'attendait, nous sommes ravis de cette fin de journée.

Avant d'aller nous coucher, nous faisons connaissance avec ce distributeur à pains dans lequel le boulanger vient régulièrement livrer baguettes et viennoiseries. Ce sera extrêmement pratique pour nos pique-niques et petits déjeuners.