mardi 28 décembre 2021

La Terre en héritage : du Néolithique à nous

Comme nous sommes en vacances, nous sommes allés faire notre visite annuelle au Musée des Confluences car finalement, nous y allons une fois dans l'année surtout pour voir les expositions temporaires.
Cette année elles sont au nombre de quatre et voici la première intitulée La Terre en héritage : du Néolithique à nous.
Tout commence par une belle vue de notre planète Terre 
mais peu à peu, nous voyons comment l'Homme n'en prend pas soins depuis son apparition, sans s'en rendre compte dans un premier temps.


Si la Terre est née il y a environ 4 543 000 000 d'années, notre espèce, Homo Sapiens, ne l'habite que depuis 300 000 ans. Une fresque propose d'ailleurs de ramener sur une année humaine la place de l'Homme et l'on peut relativiser notre importance par rapport à la Terre qui nous accueille.
Imaginez, si la Terre se crée le 1er janvier, l'Homme fait son apparition le 31 décembre à 23h14mn56s et il marche sur la Lune à 00h00mn00s. 
L'Homme est donc présent sur Terre depuis moins de 50 minutes par rapport à l'échelle de la création de notre planète et pourtant à elle seule elle parvient à y faire des dégâts comme jamais auparavant.
Un cheminement en trois étapes nous permet de voir à quels niveaux l'Homme change l'aspect de la Terre : se nourrir, posséder, occuper la terre.

Cette remontée dans le temps nous propose de découvrir les premières représentations humaines, différentes selon les peuples et les époques
et l'on réalise comment les habitations ont évolué mais avec toujours la même intention d'occuper le sol à son profit d'abord avec de simples villages qui, pour certains n'ont cessé de croître pour devenir des villes
qui elles mêmes ne cessent de grandir et de s'étendre abusant des maisons individuelles et des immeubles collectifs.
En matière de nourriture, nous réalisons que les manipulations génétiques ont permis l'apparition de poissons aux couleurs inexistantes dans la nature.
La présence des plastiques, véritable tornade empoisonnée pour toute notre planète,
se découvre dans tous les êtres vivants dans le monde y compris en nous.
On nous explique également les différentes sources d'énergie à travers les temps et je vois pour la première fois un véritable baril de pétrole.
La surconsommation est mise en photo avec ces quatre familles :
en haut à gauche : une famille américaine
en bas à gauche : une famille française 
en haut à droite : une famille béninoise (de mémoire) 
en bas à droite : une famille indienne
Notez que les pays riches voient leur alimentation transformée par des grandes compagnies industrielles alors que les pays plus pauvres poursuivent leur consommation de produits frais. 
Notez également les quantités sur les tables à comparer avec le nombre de membres dans la famille.
La fin de l'exposition nous laisse réfléchir à tout ce que nous avons vu avec ces deux représentations : une de l'Homme, l'autre de l'Animal.
Une chose est sûre, même si l'on sait déjà tout cela, cette visite nous permet de garder en tête qu'il est nécessaire que nous changions les choses avec de petits ou de grands gestes au quotidien dans le respect de nos possibilités et sans se précipiter dans une dangereuse hystérie extrémiste qui pourrait être contre productive. 
A chacun d'entre nous de faire en sorte, à son niveau, que notre bonne vieille Terre puisse encore accueillir les générations à venir. 
Suivons maintenant les Missionnaires... 

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