Mnm Toulon

Tout près de l'entrée de la Base Navale de Toulon, nous faisons face à l'imposante porte du Musée de la Marine Nationale de Toulon qui date de 1738. La porte pas le musée qui lui a ouvert et proposé ses collections au public en 1814 et à cet endroit précis en 1981.

Nous débutons notre visite par une intéressante collection de tableaux de vues de Toulon il y a fort longtemps.

En voici une depuis la terre, une autre depuis le port.

Tout a bien changé mais c'est très instructif de voir à quoi la ville ressemblait.

Il y a également un grand nombre de maquettes de toutes tailles et sur différents sujets.

Ci-dessous, c'est l'ancienne corderie de Toulon.

Il y en a plusieurs de navires de toutes les époques.

Celle-ci nous explique comment on parvenait à redresser un bateau échoué sur une île  du Pacifique.

Apparait ensuite une belle collection de figures de proue de tailles différentes et représentant des Dieux où les propriétaires des navires.

Dans une salle, on nous explique le Sabordage de la Flotte de Toulon qui eut lieu le 27 novembre 1942.

Ce tableau en fait partie. 

Petit retour en arrière : alors qu'à la signature de l'Armistice le 22 juin 1940, le Régime de Vichy avait la garantie de la neutralité de la flotte française, les Nazis eux, avaient déjà en tête l'invasion de la Zone Libre et la prise de contrôle de l'ensemble des navires stationnés à Toulon pour son compte.

Le régime Nazi lance le 26 novembre 1942 l'Opération Lila pour s'emparer de la flotte française.

Si six sous-marins parviennent à quitter le port, 90% de la flotte est sabordée par la Marine Française elle-même pour éviter qu'elle ne tombe aux mains des Nazis.

La dernière partie est plus actuelle et une grande série de photos de nos sous-marins nous est proposée

dont une qui a immortalisé l'inauguration du dernier né, le Suffren par le Président de la République Emmanuel Macron le 1er août 2019.

Dans une salle non accessible, on voit les commandes d'un porte-avion emblématique de la Marine Nationale, le Clémenceau (1957-1997).

Enfin, une imposante maquette nous montre la star de nos porte-avions, le Charles de Gaulle mis en service en 2001.

Nous terminons notre visite par une carte représentant les voyages de découvertes et d'explorations des marins français à travers notre Histoire. C'est très intéressant mais la carte semble être abandonnée dans un coin alors que l'on pourrait proposer plein de thèmes autour d'elle.

Nous sortons contents de cette visite mais déçus car nous n'avons pas rencontré l'enthousiasme que nous avons pu avoir lors de visites similaires dans d'autres pays. En Estonie par exemple, notre visite en août 2017 nous avait nettement plus époustouflés car dans la salle elle-même, il y avait un sous-marin dans lequel nous avions pu monter, à quai il y avait plein de bateaux que l'on pouvait visiter et lors d'autres voyages ailleurs dans le monde, nous avions pu faire des visites à bord de véritables navires dans des musées similaires.

C'est du coup assez décevant et le musée mériterait ce genre d'expositions qui lui ferait gagner sans aucun doute en popularité.