Cela ne nous empêche pas de partir au Parc de Queimadas pour faire notre dernière randonnée.
Pour y aller, il faut passer par l'aéroport.
Le tunnel que vous apercevez est assez particulier car son toit est en fait la piste d'atterrissage où se posent les avions à destination de Madère !
Passer sous ce tunnel au moment où un avion atterrit doit procurer de drôles de sensations.
L'accès au parking du parc s'effectue par une route minuscule avec une pente inimaginable. Le stationnement est payant mais plus que raisonnable.
Pour la première fois, nous enfilons nos coupe-vent.
Le départ s'effectue depuis cette ancienne maison traditionnelle au toit de chaume.
Nous longeons une levada où le vert domine.
Cet arbre a un aspect très particulier.
Une petite bruine nous accompagne au départ, le brouillard enveloppe les environs.
Avec cette météo, on comprend pourquoi l'environnement est tellement humide.
La construction de la levada a du être compliquée et à certains endroits, les rochers ont été littéralement coupés en deux.
Si au commencement de la randonnée les chemins longeant la levada étaient larges, plus on avance, et plus ils se rétrécissent rendant le croisement avec d'autres (très) nombreux randonneurs compliqué. Il faut dire que mis à part le canal (profond) et le chemin étroit il y a un précipice vertigineux ! Ceux qui peuvent se collent contre la roche, d'autres font des grands écarts ou encore d'autres comme Frédéric fonce tout droit 😂.
Vous pouvez vous rendre compte du précipice sur la photo suivante.
Sur le parcours, nous traversons de très nombreux tunnels, tous assez impressionnants. Nos lampe-frontales sont nos meilleures alliées surtout qu'ils sont plus bas que ceux que nous avions pu rencontrer jusque là. Je vais d'ailleurs, sur le retour, y laisser un morceau de mon crâne (et de mon cerveau). Je m'assomme en effet la tête sur la paroi, voltigent alors ma casquette et ma lampe-frontale. Je suis sonné quelques secondes mais je parviens tout de même à reprendre ma route. De toute manière il le faut bien, ni Max ni Frédéric ne s'en rendent compte. Il en résulte une belle écorchure cicatrisée il y a seulement quelques jours. Depuis, si j'ai des absences, elles proviennent sans doute de ce choc. Pour les personnes qui se feraient du souci quant à la santé de la roche du tunnel, elle se porte très bien. 😂😋.
Max sera notre éclaireur en chef durant ces traversées.
Ici, on essaie de deviner la sortie et surtout nous essayons de savoir s'il n'y a personne d'autres en sens inverse car le croisement est encore plus compliqué à l'intérieur.
Deux tunnels sont plus intéressants que les autres.
Celui-ci, assez court qui semble être recouvert d'une mousse fluorescente,
et celui-là qui propose une ouverture donnant l'impression d'une fenêtre
avec vue sur la forêt.
Le beau temps est maintenant revenu.
Nous arrivons au terme de la randonnée, Caldeirão Verde (Chaudron Vert).
C'est un impressionnant cirque avec une véritable muraille de roches et de verdure qui s'élancent vers le ciel.
La réalité est toutefois mieux qu'en photos.
De plus, l'accès est dangereux comme nous l'indique des panneaux.
En effet, un récent glissement de terrain a blessé une randonneuse aux jambes. Imaginez la difficulté qu'ont eues les équipes de secouristes pour venir là. Les autorités préfèrent donc interdire l'accès même si personne ne surveille.
Prudents, nous prenons quelques photos du cirque et de la cascade et nous nous éloignons.
Les randonneurs sont extrêmement nombreux et tous pique-niquent ici. C'est finalement le seul endroit où il y a de l'espace.
Le chemin du retour se fait sous le soleil et avec un autre point de vue tout aussi fantastique que pour l'aller.
Si nous avons manqué de verdure durant les confinements, nous en faisons alors le plein !
Nous prenons des cafés et boissons à la maison du Parc de Queimadas, montons dans notre Titine locale pour aller découvrir les trésors de Santana...
2 commentaires:
du vert toujours du vert
C'est drôlement beau !! Merci, cela me donne des idées pour de futures vacances ! :DD
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