vendredi 27 août 2021

Nos vacances en Macaronésie

Le réveil sonne à 4 heures du matin mais c'est pour la bonne cause puisque cette sonnerie marque le début de notre voyage pour l'île de Madère. Pas besoin de réveiller Max, il est déjà sous la douche.
Nous posons notre voiture à l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry puis nous faisons un petit déjeuner en attendant notre vol prévu à 7.05.
Celui-ci est effectué par la compagnie Transavia 
et fait une halte de 45 minutes à Porto au Portugal.
On voit ici le Douro et une série de ponts.
Là nous laissons descendre des passagers puis en attendons d'autres avant d'effectuer un nouveau décollage direction la Macaronésie. 
Ce sont les Grecs qui situaient à cet endroit les Îles des Bienheureux, au-delà des Colonnes d'Hercule. La Macaronésie est constituée des Canaries, du Cap-Vert, de Madère et des Açores. Certains disent que ces îles sont ce qu'il reste de la mythique Atlantide.
En s'approchant de Madère, on est tout de suite étonnés de ces hautes montagnes très découpées.
Les colonnes que l'on voit sur la photo suivante sont les 180 piliers de béton qui supportent l'une des pistes d'atterrissage les plus courtes au monde. 
L'atterrissage est très impressionnant car le pilote doit faire un demi-tour sur une courte distance. Cette manœuvre nous donne l'impression que les ailes de l'avion vont toucher l'eau !
Les passagers applaudissent l'exploit de se poser ici et surtout semblent être soulagés de toucher le sol entier.
Munis de nos QR codes transmis par les autorités de Madère et prouvant que nous sommes vaccinés, nous passons sans encombres les différents points de contrôle installés à l'Aéroport International Cristiano Ronaldo pour tenter d'enrayer ici aussi la pandémie.
Oui, vous avez bien lu, l'aéroport porte le nom du brillant footballeur portugais, alias CR7,  depuis le 24 mars 2017. Il est en effet né à Funchal en 1985.
Nous sommes attendus à l'aéroport par un membre de l'équipe de Rent-A-Car Madeira. Toutes les informations nécessaires sont transmises et les papiers sont remplis.
Nous avons la surprise de découvrir notre voiture : une FIAT 500... décapotable. 
On va se la péter ! 😂 
Enfin, côté style parce que côté puissance, nous allons vite nous rendre compte que les routes extrêmement pentues et sinueuses de Madère vont faire chauffer le moteur !
Les routes semblent aller partout et les anciennes ont été remplacées par des voies rapides avec quantité de viaducs et surtout de tunnels (plus de 100 !) mais toutes aussi pentues et sinueuses !
Nous partons vers la ville de Câmara de Lobos (35 666 habitants). En français, on peut la traduire par la Baie des Loups, les loups étant les phoques moines qui ont été décimés à l'arrivée des portugais en 1420 sur cette île déserte d'habitants.
Nous nous garons sur le port et faisons nos premiers pas de touristes.
Les ruelles de Câmara de Lobos sont décorées à l'occasion de la fête de São Pedro qui se tient chaque année fin juin.
Les décorations de cette édition 2021 sont confectionnées à partir de matériel de récupération du genre plastiques, canettes, clefs... C'est très original et dans l'air du temps.
Les rendus sont très beaux voir exceptionnels.
Voici le petit port de la ville. L'océan est d'un calme... méditerranéen ne nous donnant pas l'impression d'être en plein milieu de l'Océan Atlantique.
C'est dans cette ville paisible qu'est venu Sir Winston Churchill (1874-1965), Premier Ministre du Royaume-Uni de 1940 à 1945 puis de 1951 à 1955 durant l'année 1950.
Voici l'une de ses peintures du port.
Le drapeau de Madère flotte un peu partout sur l'île et on le croisera souvent, plus souvent d'ailleurs que celui du Portugal, symbole sans doute d'une grande autonomie de l'île.
Derrière le port, c'est la montagne et ses terrasses de bananeraies. 
Nous mangeons en terrasse sur la Praça da Autonomia de plats du jour (poulet Stroganoff) pour Max et moi et de lapas (chapeaux chinois, patelles ou berniques) pour Frédéric. 
Arrivés plus tôt que prévu, un coup de fil au propriétaire et notre appartement est disponible. Merci à Agostinho de s'être rendu aussi rapidement disponible. J'ai pu échanger avec lui en espagnol (il est originaire du Venezuela et il m'a indiqué tout ce que nous devions savoir au sujet de notre logement et de notre nouvel environnement).
L'appartement est vaste et bien équipé. Nous avons la chance d'avoir deux grandes terrasses. L'une d'elles nous propose cette vue.
Nous ne traînons pas et allons faire nos courses au supermarché Continente  

afin d'acheter de quoi préparer nos petits déjeuners et le pique-nique de demain. Il 'avérera être très pratique d'avoir ce commerce à deux pas.
Tout près également se trouve le Corpo de Bombeiros de la ville d'où nous verrons sortir plusieurs véhicules de pompiers.
Nous aimons beaucoup cette immense peinture qui fait penser à un gigantesque pompier Playmobil.
Comme il fait beau et chaud, nous reprenons la route du centre-ville pour aller à la plage.
Garés près des bananiers, je surveillerai presque chaque jour l'avancée de mûrissement de ce régime de bananes.
Voici l'église et au-dessus, sur le rocher, un bateau traditionnel. Malheureusement, la zone étant en travaux, nous ne pourrons pas y accéder.
Sur l'océan vogue l'une des reproductions du navire qui a vu accoster ici en João Gonçalves Zarco, découvreur de l'île voisine de Porto-Santo en 1419 puis de Madère en 1420. C'est le début des Grandes Découvertes qui va voir naître l'Empire du Portugal et ouvrir la voie à bien d'autres découvertes.
En ce qui nous concerne, c'est la Praia de Vigàrio que nous découvrons et surtout les galets qui constituent la majorité des plages de l'île. Une fois calés sur sa serviette, on ne bouge plus. Aller dans l'eau fait d'ailleurs mal aux pieds car on glisse sur les galets ronds. J'hériterai demain d'un beau bleu sous la plante du pied.
Nous faisons nos premières brasses dans cet Océan Atlantique tellement paisible puis nous améliorons notre bronzage, surtout le mien car Max et Fred sont plutôt déjà bien bronzés.
Une petite pause désaltérante est la bienvenue et la propriétaire nous fait goûter une spécialité locale, très estivale 😂, des genres de... tripes !
Le soleil commence déjà à vouloir se coucher.
Douchés, nous prenons la direction du restaurant indiqué par Agostinho tout près de chez nous, O Pasto.
Nous nous régalons de viandes de toute sorte.
Pas moins de 7 variétés servies à table sur une épée et découpées dans l'assiette.
Pour la cuisson, la page Facebook du restaurant O Pasto permet de découvrir comment sont cuites ces
 viandes.
Nous faisons également l'expérience de la bola do caco, ce pain beurré à l'ail et au persil où l'on ajouté de la patate douce. Nous en mangerons à chacun de nos repas.
Nous passons une très belle première soirée, mais la nuit s'étant bien installée, comme on peut le voir au-dessus de la Paroquia de Santa Cecilia et le réveil très matinal ont raison de nous...

2 commentaires:

plou a dit…

premières découvertes

Annie a dit…

Belles vacances !!! attendons la suite !!!!!!!!