Sur la crête de Jiboui

Cette randonnée est la plus belle que nous ayons fait durant notre séjour dans le Pays Diois et sans doute la plus longue en distance et en temps : 21,32km en 7h00.

Notre départ s'effectue au Hameau de Borne sur la commune de Glandage (115 habitants).

Alors que nous nous préparons en nous chaussant et en nous équipant, un couple de cyclistes nous rejoint et nous échangeons sur la région. C'est fou ce que les gens peuvent parler depuis ces différents confinements.

Tout débute par un petit pont qui enjambe le Ruisseau de Plainie.

Les odeurs, l'atmosphère, les paysages et la météo nous indiquent que cette randonnée va être fantastique.

Dans un premier temps, nous suivons le petit ruisseau et étant donné la topographie des lieux, le Ruisseau de Plainie nous offre une série de chutes d'eau de tailles différentes.

En randonnée, il est toujours intéressant de se retourner pour voir le paysage que nous avons dans notre dos et qui est souvent très beau puisque nous changeons de point de vue au fur et à mesure de la multiplication de nos pas.

Un totem 

nous accueille à une bergerie dont le chantier a été confié à une association d'enfants en difficulté. La bergerie possède sa cuisine extérieure 

et ses toilettes sèches.

La nature est en pleine effervescence et les fleurs se succèdent.

Les arbres aussi nous émerveillent pas leurs tailles et leurs beautés. Nous pratiquons d'ailleurs sur certains d'entre eux la sylvothérapie basée sur la médecine japonaise Shinrin-Yoku qui consiste à câliner un arbre en le prenant dans ses bras. C'est anti-stress et anti-fatigue. Il faut juste faire attention de ne pas le faire avec des espèces dont les écorces produisent de la sève en abondance et que les insectes présents ne soient pas trop nombreux.

Arrivés au Col de Plainie (1 430m), le vent souffle fort ce qui nous pousse à enfiler nos polaires. Des chiens de bergers nous regardent et nous alertent qu'il ne faut pas que nous nous approchions trop près du troupeau qu'il gardent.

La marche se fait maintenant dans une forêt très dense.

Sur le sentier, apparaissent ce qui semble être des empreintes de sangliers et vu leur nombre, il doit y avoir toute une harde.

Nous restons donc sur nos gardes et nous rappelons les gestes à effectuer en pareille situation :

1. rester calme
2. garder sa distance
3. ne pas courir
4. et le plus important si le ou les sangliers chargent, grimper dans un arbre

Nous n'aurons pas à mettre ces consignes en application car nous ne croiserons, fort heureusement, que leurs empreintes !

La lumière du soleil semble mettre en avant certaines plantes et leur procurent un côté magique. On a l'impression qu'un Druide ou qu'une Fée vont apparaître.

En sortant du bois, le paysage a une nouvelle fois changé et nous laisse sans voix.

Nous entrons dans la Combe Charbonnière où se trouvent les Ruines du Désert (une ferme à l'abandon).

Nous rejoignons ici le GR93 qui nous ramène en forêt.

Le chemin est de plus en plus pentu mais derrière cette colline, on imagine découvrir un nouveau paysage.

Pas après pas, nous nous rapprochons peu à peu du Col de Jiboui.

Nous entrons dans les pâturages et ses champs de fleurs.

Au loin, des randonneurs marchent le long de la Crête.

Tranquillement, nous avançons avec l'objectif de découvrir un merveilleux paysage.

Nous voici sur le chemin de crête près du Mont Barral (1 903 mètres).

A gauche de la photo, c'est le Département de l'Isère, à droite, la Drôme.

Le paysage est tellement beau que nous décidons de pique-niquer dans les pâturages au sommet avec ces vues.

 

 Dans les prairies, je traîne car je prends en photo la naissance d'un ruisseau. L'eau jaillit en fin filet d'eau de la terre pour poursuivre sa course.

Il y a encore un peu de neige et je mets les pieds dedans par pur plaisir.

Au loin, c'est le Mont Aiguille et le Grand Veymont.

Nous entamons notre descente vers une particularité géologique de la région...